Perceval ou le conte du Graal

C'est une bonne surprise ! le récit de Perceval est en vérité assez humoristique, et il est drôle de suivre les aventures d'un chevalier qui ne connait rien des codes et qui n'a rien d'un héros typique chevaleresque. Selon moi, il s'agit là de la plus grande force du récit. Il fait d'ailleurs une très bonne antithèse avec Gauvain, neveu du roi Arthur, dont on nous narre les aventures dans la deuxième moitié du roman. Quel dommage ! Je n'ai pas du tout aimé cette partie : quel ennui ! On ne peut pas servir quelque chose d'aussi atypique / original pour retomber en deuxième partie sur quelque chose d'aussi conventionnel avec un chevalier "parfait" sur toutes les mesures.

Et forcément, la fin abrupte n'aide pas à apprécier d'avantage le cheminement de l'histoire, alors même que le roman est très déstructuré. Mais bon... le Moyen Âge est ainsi ! On ne peut rien y faire.