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Citations sur Le sans dieu (33)

"Échec et mat."
Incrédule, le Padre se leva et ne put que contempler son roy acculé. [...] Furieux autant qu'humilié, il attendit de son adversaire un détestable cri de victoire. Mais c'est d'une voix douce qu'il prononça ces paroles:
"Voyez-vous, monsieur l'Ibère, vous avez fort bien joué et, je le confesse, eussiez dû l'emporter. Vous êtes si sûr de détenir la vérité, qu'une fois encore, votre excès de confiance vous a aveuglé."
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En ce matin blême du 21 février Arzhur de Kerloguen s'était levé avant l'aube pour parcourir la lieue qui séparait la modeste seigneurie dont il était le hobereau, de la petite crique de Kergastel où il ne désespérait point de ramasser des coquillages et piéger quelques crabes dans une nasse de fortune. Le vent glacial qui soufflait en rafales sur la grève avait compliqué son entreprise et en dépit de ses ardentes prières, sa pêche, composée de petites palourdes roses et de coques fut des plus maigres. Il en remercia néanmoins le Seigneur avec gratitude et reprit en frissonnant le chemin du retour.
Soudain, le long d'une sente, il vit le cadavre d'un homme qui gisait sur le dos et dont le ventre était si gonflé qu'il semblait prêt à éclater. Après s'être signé par trois fois, il se pencha en tremblant au-dessus du malheureux pour lui baisser les paupières de façon à ce qu'il n'offensât point Dieu en se présentant à Lui les yeux grands ouverts. Ce qu'il découvrit le glaça davantage que la bise elle-même. Les corbeaux avaient dévoré les yeux du défunt et ses orbites n'étaient plus que deux trous noirs d'où sortaient des vers.
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Le boucanier soupira :
« Je crains que ce ne soit là où le bât blessera, capitaine. Jamais nos flibustiers ne se feront à l’idée d’être les égaux des nègres »
L’Ombre s’emporta :
« Ils accepteront ou il leur en cuira ! Peu me chaut l’origine, la race ou la condition de mes hommes. Pour moi, dorénavant, seuls compteront le courage, la compétence, et plus que tout, la loyauté. »
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"À mon commandement, feu ! »
L’ordre fut immédiatement entendu des officiers et relayé par leurs subalternes aux canonniers qui envoyèrent simultanément puissantes bordées. De l’ouverture de chaque sabord, des dizaines de boulets de feu partirent.
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Cent fois, il avait assisté à ce genre de festoiement qui obéissait toujours au même rituel. L'alcool, généreusement distribué, renforçait la complicité et le sentiment de fraternité. Mais après quelques heures, exacerbait les rancœurs et les rivalités. Cela se finissait toujours de la même façon, dans le vomissement, le sang et la confusion. Mais le Sang-Royal n'était pas le Sans Dieu. Plus que jamais, Morvan s'y considérait étranger, comme en pays hostile.
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Oh là Gant-de-fer, sauras-tu encore te servir de ton boute-joie afin d’en régaler les drôlesses et émouvoir leur tréfonds ?» L’intéressé répondait aussitôt
« Et toi, Foutriquet, si ton appendice est proportionnel à ta taille, je gage que tu ne leur feras point grand effet et qu’elle s’en viendront me trouver afin que je les satisfasse à ta place !»
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« Sauvage, as-tu dit ? Toi que j’ai vu culbuter de force des filles à peine sorties de l’enfance et tuer un âne à coups de pierre juste pour te distraire ! Dis-moi, quelle est ta définition du mot de sauvage ? »
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« Le voici donc dans Ses œuvres, votre Dieu de bonté. Sa création même est empreinte de sauvagerie et de cruauté. A peine nés, ces animaux n’avaient pas la moindre chance d’en réchapper. Selon la Bible, Dieu aurait créé l’homme à son image ? Si tel est le cas, elle est aussi laide que mon âme dévoyée. »
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"Le religieux le défia autant des yeux que de la voix :Vous n’êtes qu’un misérable écumeur des mers et ne m’effrayez point. Alors, battez-vous ! »
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« Le religieux le défia autant des yeux que de la voix :
Vous n’êtes qu’un misérable écumeur des mers et ne m’effrayez point. Alors, battez-vous ! »
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