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Critique de Sokleine
Un livre stupéfiant lu en 2019. Je n'en avais absolument aucune attente, puisqu'il m'avait été gentiment offert en cadeau et que je n'en avais jamais entendu parler. Mais quelle belle découverte !
Il s'agit d'une histoire de pirates et de flibustiers, un roman captivant comme je ne pensais pas qu'on puisse en écrire encore de nos jours. Il me rappelle des souvenirs d'enfance quand on se plongeait dans la lecture de livres d'aventures palpitantes.
Au début du 18ème siècle les conditions de vie sont particulièrement dures en Bretagne. Un hiver extrêmement froid suivi d'une épouvantable famine déciment la population. Arzhur de Kerloguen, qui a déjà perdu plusieurs enfants en bas âge, voit le dernier emporté par la maladie. Sa femme en perd la raison et Arzhur les fragments de foi qui lui restaient. Il décide alors de combattre Dieu et de devenir encore plus cruel que lui, qui a laissé faire autant de malheurs.
Quelques années plus tard, le Sans-Coeur, un navire effroyable écume les mers des Caraïbes et y sème la terreur. Batailles navales, abordages, prises de bateaux ennemis… Les scènes de combats se succèdent à un rythme effréné. L'Ombre, le cruel capitaine, règne sur un équipage composé de voleurs et de repris justice. le vin et le rhum coulent à flot et il n'est pas rare que des bagarres éclatent à bord. Lors d'une attaque sanglante, un prêtre jésuite, dont la vie a été miraculeusement épargnée par l'Ombre, est gardé prisonnier. Cette détention sera l'occasion de nombreuses joutes verbales entre les deux hommes à propos de l'existence de Dieu, de la foi, de la soumission, etc.
J'ai beaucoup aimé ce livre bien construit, parfaitement documenté, au rythme dynamique, avec sans cesse de l'action et des rebondissements. Les personnages, principaux et secondaires, de caractère bien trempé sont décrits avec soin. L'écriture est fluide et précise et l'emploi du vocabulaire du 18ème siècle ajoute un plus appréciable.
Le Sans-Dieu est le premier roman écrit par Virginie Caillé-Bastide. On peut le qualifier de coup de maître.
Il s'agit d'une histoire de pirates et de flibustiers, un roman captivant comme je ne pensais pas qu'on puisse en écrire encore de nos jours. Il me rappelle des souvenirs d'enfance quand on se plongeait dans la lecture de livres d'aventures palpitantes.
Au début du 18ème siècle les conditions de vie sont particulièrement dures en Bretagne. Un hiver extrêmement froid suivi d'une épouvantable famine déciment la population. Arzhur de Kerloguen, qui a déjà perdu plusieurs enfants en bas âge, voit le dernier emporté par la maladie. Sa femme en perd la raison et Arzhur les fragments de foi qui lui restaient. Il décide alors de combattre Dieu et de devenir encore plus cruel que lui, qui a laissé faire autant de malheurs.
Quelques années plus tard, le Sans-Coeur, un navire effroyable écume les mers des Caraïbes et y sème la terreur. Batailles navales, abordages, prises de bateaux ennemis… Les scènes de combats se succèdent à un rythme effréné. L'Ombre, le cruel capitaine, règne sur un équipage composé de voleurs et de repris justice. le vin et le rhum coulent à flot et il n'est pas rare que des bagarres éclatent à bord. Lors d'une attaque sanglante, un prêtre jésuite, dont la vie a été miraculeusement épargnée par l'Ombre, est gardé prisonnier. Cette détention sera l'occasion de nombreuses joutes verbales entre les deux hommes à propos de l'existence de Dieu, de la foi, de la soumission, etc.
J'ai beaucoup aimé ce livre bien construit, parfaitement documenté, au rythme dynamique, avec sans cesse de l'action et des rebondissements. Les personnages, principaux et secondaires, de caractère bien trempé sont décrits avec soin. L'écriture est fluide et précise et l'emploi du vocabulaire du 18ème siècle ajoute un plus appréciable.
Le Sans-Dieu est le premier roman écrit par Virginie Caillé-Bastide. On peut le qualifier de coup de maître.
