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Critique de Franz


Josh Walsh en personne, l'omniprésident de la Texec, furibard, les bacchantes lancéolées, se rend sur Aquablue accompagné de la Légion étrangère afin de solder les affaires en suspens et régler quelques comptes dont celui de Gordon Phelbs, son associé envoyé sur la planète bleue, jugé responsable par le fait de son ingérence des tracas financiers du consortium. Une attaque surprise de Rabah et De Carlo sur le QG de Morgenstern permet au vénéneux trio, Ulla, Gordon et Fritz [Ya mein liebe !] de reprendre la main en faisant passer l'assassinat de Walsh sous le couvert du raid aérien. Les ennemis jurés d'Aquablue reprennent du poil de la bête immonde. Dotés d'équipements lourds, les mercenaires sèment la mort et capturent nombre des combattants d'Aquablue dont Mi-nuee, la fiancée de Nao ainsi que son père Melkeïok, le chef du clan. L'ignoble docteur Fershid expérimente un virus foudroyant sur les aborigènes pour la plus grande satisfaction de Morgenstern et de Fritz. Phelbs ne peut s'empêcher de vomir face au spectacle abominable. Pendant ce temps, Dupré et Urukthapel, le sorcier de la tribu, s'approchent du sanctuaire sous-marin.
La série continue de captiver. le rythme ne faiblit pas. Les retournements de situation entretiennent le suspense. La victoire n'est jamais acquise. Chaque camp marque des points mais y laisse des plumes. L'arrivée des légionnaires que Morgenstern manipule, l'émergence d'un sinistre scientifique percutent autant le lecteur que les héros. le bien affronte le mal. L'histoire a beau être manichéenne et recycler à tout va, l'ensemble est cohérent et tient bien la route. On ne lâche le volume qu'une fois la dernière page tournée. le dessin et les cadrages de Vatine restent excellents et paraissent encore plus efficaces que dans les précédents tomes pourtant réussis. Les couleurs réalisées par Isabelle Rabarot collent parfaitement au style et au récit. Une telle osmose pourra difficilement perdurer.
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