Les amis vous gardent en forme, l'amour pourrait combler votre cœur, un amant peut réchauffer votre lit, mais solitaire est l'âme qui ne trouve sa sœur.
- Il serait plus utile que tu mettes ton charme à profit pour la mettre à l'aise, plutot que de la confronter à chaque détour, ajouta Michael, lui decochant un regard chargé de sens.
Blane haussa les epaules.
- Je n'ai pas tes talents. Casanova ne fait pas partie de mon patrimoine genetique.
— Cela ne te dérange pas que je nous aie liés ainsi ?
— Non. J'aurais cru que cela me dérangerait, mais ce n'est pas le cas, dit-il en rapprochant sa joue de la sienne pour murmurer. C'est ce que j'ai toujours voulu. Simplement, je l'ignorais.
Cette pensée la fit sourire.
— Je t'aime, Christiana.
Blane n’avait qu’une mission : celle de l’empêcher de découvrir qu’Elena était une succube. Tout ce qu’il faisait ne servait qu’à la distraire, même sa tentative de séduction.
-Dégage, dit-il en donnant à Christiana un avertissement silencieux. Elle n’en vaut pas la peine.
Quelque chose dans le regard froid de Jonas, qui avait été accueillant jusqu’à maintenant, et le ton de sa voix firent en sorte que le commentaire l’atteignit droit au cœur. Il croyait vraiment qu’elle n’en valait pas la peine. Comme si elle valait moins que lui.
D’une certaine façon, c’était logique. Pour cette bande de mafieux à l’italienne, elle n’était autre qu’une enfant gâtée qui jouait les espionnes pour le compte du chef. Elle avait été idiote de croire qu’ils la considéreraient comme l’une des leurs.