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Critique de clude_stas


Andrea Camilleri est un fervent lecteur de faits divers. Ils lui servent de sources d'inspiration pour ses romans policiers, ainsi que pour certaines de ses nouvelles. Il lui suffit de lire qu'un cheval a été retrouvé tué sur une plage de Catane et qu'à Grossetto, on a volé des chevaux dans une écurie, pour élaborer une intrigue.
Nous sommes à Vigatà, en Sicile. Cette ville imaginaire abrite les aventures du commissaire Montalbano. 56 ans. Plus ou moins en forme. Des problèmes de vue. Des problèmes de concentration. le démon de minuit n'est pas loin. Il vit une relation « à distance » avec Livia. Et voilà qu'il fait des rêves prémonitoires. Il trouve le cadavre d'un cheval, tué à coups de barre de fer, sur la plage, près de sa maison de Marinella. Puis la carcasse disparaît… Étrange ! Que s'est-il réellement passé ?
Camilleri en profite pour parler des courses de chevaux clandestines, organisées par la Mafia, et de toute l'organisation de paris qui les entoure. Dans la foulée, il nous dépeint une soirée caritative (également avec course et paris) où nobles et nouveaux riches dépensent l'argent dont ils ne savent que faire. Il dénonce le désoeuvrement de toute une partie de la société italienne, aux valeurs étrangement désuètes. Montalbano y sera un jouet dans les mains de la séduisante Rachele … Drôle, jouissive par le mélange de patois et de langue officielle, parfois déroutante par ses péripéties, cette histoire est également une satire.
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