Je me répète mais c'est toujours ainsi avec
Andréa Camilleri: une excellente lecture encore une fois .Un langage fleuri, une narration vivante, des dialogues truculents et que dire de la réjouissante gourmandise de son personnage: Salvo Montalbano. Un régal! Mais surtout, surtout, merci à
Serge Quadruppani pour sa traduction qui laisse la place aux régionalismes, aux accents et à une syntaxe hors norme. On comprend cette langue avec toute sa saveur. Dans
La pyramide de boue, nous sommes en pleine construction, octroi de contrats, collusion et autres corruptions. Ha mais là, on le sent bien présent le pays mafieux ! Mais mais Montalbano et son équipe ont plus d'un tour dans leur sac pour arriver à prendre ceux qui ne sont jamais pris. Et la douce Livia, l'amoureuse de notre commissaire, qui se languit et qui l'inquiète tant, et lui qui n'a pas le temps...Ben voilà pour moi, c'est encore une fois un plaisir authentique de lecture, un moment bienfaisant et délicieux . Une lecture sourire aux lèvres des plus réjouissantes.
Commenter  J’apprécie         562