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Critique de moravia


Sur fond de campagne d'Abyssinie, Andrea Camilleri propose au lecteur une farce qui se joue sur le sol italien. Nous suivons Michellino, un enfant de six ans, s'enthousiasmer pour le fascisme et la religion.
D'ailleurs maman est des plus dévotes et papa est un cadre dans le parti.
Encouragé par son père il deviendra "Fils de Louve" dans un mouvement paramilitaire où il pourra montrer toute sa détermination.
Mais le monde des adultes n'est pas exactement le modèle parfait qu'on lui laissait entrevoir.
Sa mère succombe sur son divan aux charmes d'un prêtre en invoquant Dieu ou la sainte Vierge au plus fort de sa pâmoison.
Sa cousine, dont le fiancé est mort au combat, a tôt fait de sécher ses larmes et de lui montrer les attraits de la levrette, qu'elle va mettre la nuit suivante en pratique avec le père du gamin.
Alors qu'il joue sous la table dans le salon, une veuve qui semble inconsolable, en conversation avec ses parents, ouvre ses cuisses largement pour l'inciter à une exploration manuelle.
Dans cette ambiance d'accommodements, de mensonges et d'hypocrisie Michelino, qui invoque le Christ à tout instant, deviendra lui-même un meurtrier sans aucun repentir.
Lecture divertissante dans laquelle le lecteur observe avec plaisir Andrea Camilleri railler les institutions religieuses et militaires, sans oublier ses concitoyens et leurs faiblesses.
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