Une seule critique dans Babelio… mais elle n'évoque pas la préciosité du vocabulaire de Camilleri ou de son traducteur (
Dominique Vittoz);à ce propos, j'ai appris dans une conversation avec une fan qu'il y en avait plusieurs dont
Serge Quadruppani.
Dans la littérature quand il ne se passe rien… le fait d'usiter des locutions choisies est un plus, mais dans un polar, ça charge surtout quand la densité est telle :
cafis / se benaiser / capie / radée / apincher / bouliguer / gaviole / pique plante / sampiller / bisangoin / testicoter / se bicher / sensipoté / termoyer / dépontelée / chancagner / recrenillé / démenet / embiernes / trampaler / piatter / s'éclafoirer / dégrober / artignoles / antignèle / enotter / emboconner / guille / grabotter / grandoiser / la coite / rebriquer / chapotemont / patrigots / fifrer / trappol / détrancaner / pilleraud / raboulet / compoction / à revorge / batillon / emboconneur / posses / poutrônes / fenottes /sampillerie /acuchonnées / bancane / déraboucler / atouser / dessampiller / bouliguer / rafetaille / tirigousser / poutrône / bauchés / artignole / beurler / cacaboson / grolasser / à regonfle / trampalant / buvanvin / piapiater / marpailler / décrancaner / trampaler / benoni.
Ce nombre de mots inconnus m'a dérouté de l'intrigue comme si j'avais eu affaire à une langue étrangère pas tout à fait maîtrisée.
Amis des mots …lisez ! Pour ma part, j'essayerai peut-être un Camilleri autrement traduit.
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