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Critique de Unhomosapiens


J'ai eu tout d'abord beaucoup de mal à m'habituer au style et à l'écriture. La déformation du lexique, entre traduction, italien, dialecte sicilien et inventions de l'auteur ne facilite pas la lecture. Il faut vraiment se laisser aller à cette écriture et se recentrer sur l'intrigue pour continuer. de plus la syntaxe est, elle aussi, très malmenée et on se demande bien pourquoi. de loin, ça me fait un peu penser à « L'affreux pastis de la rue des Merles » de Carlo Emilio Gadda que j'ai lu il y a très longtemps. Pour tout dire, c'est vraiment par hasard que je suis tombé sur Andrea Camilleri et son commissaire Montalbano. J'en avais entendu parler mais mes multiples déceptions par la littérature italienne, y compris celle des plus grands, y compris celle des « gialli » policiers, ne m'encourageaient pas à poursuivre. J'ai même failli abandonner dès les premières pages, tant le style de cet auteur m'est pénible. Et puis, en m'accrochant à l'intrigue, finalement, j'en ai terminé la lecture. Ça se tient, et même très bien. le lecteur est englué dans les méandres de l'enquête et on est pris de pitié pour ce pauvre inspecteur déclinant, aux prises avec le dysfonctionnement et la désorganisation policière quasiment structurels, mais aussi avec les organisations politiques, entrepreneuriales et mafieuses tout autant inextricables. Sans compter non plus sur les manigances intrusives d'une charmante et ravissante jeune fille qui auront raison du pauvre Montalbano. Et puis, n'oublions pas, un des personnages principaux : la Sicile. Finalement, je me suis assez bien identifié à ce commissaire, qui parviendra après de multiples revers, à ses fins.
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