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Critique de MartinPoup
Elle est pas mal cette bande dessinée. J'ai uniquement lu les tome 1 et 2, les tomes 3 et 4 m'attirent moins. Et bien oui, Alexandra décède à la fin du tome 2, et c'est surtout sa personnalité qui faisait le sel des deux premiers albums.
On suit la vieillesse et la fin de vie de la grande exploratrice Alexandra David-Néel, qui est ponctuée de nombreux flashbacks de sa vie aventureuse quand elle était plus jeune. L'histoire est racontée du point de vue de son aide-soignante de ses 10 dernières années de vie, une certaine Marie-Madeleine Peyronnet.
Je connaissais seulement de nom Alexandra David-Néel, à la lecture de ces deux bandes dessinées j'ai été bluffé par la personnalité de cette grande dame. Quelle intelligence, quelle force de caractère, quelle passion ! Et quelle dureté aussi, parfois ! Même à presque 100 ans elle peut tout d'un coup avoir envie de sauter dans un side-car pour aller rendre une visite inopinée à quelques vieux copains jusqu'à Moscou !
La bande dessinée oppose astucieusement cette Grande Dame hors normes avec une jeune aide-soignante bien plus terre-à-terre et "normale" finalement, l'interaction entre les deux personnages est passionnante.
En fait ça m'a beaucoup rappelé toute la fin de vie ma grand-mère. A la fin, elle était également très diminuée et elle aussi avait des auxiliaires de vie. le livre est très juste quand il dépeint l'impitoyabilité de la déchéance physique, et quand il dépeint la particularité des rapports entre une vieille personne sur le déclin (ici plutôt difficile à vivre!) avec son soignant dévoué (mais ici qui ne se laisse pas marcher sur les pieds).
A la fin de ma première lecture, j'étais un peu déçu car finalement dans le livre il y a surtout des passages sur la fin de vie d'Alexandra. Les passages sur ses aventures sont bien présents, mais pas si nombreux finalement au regard des passages contemporains. En relisant, j'ai appris à mieux apprécier les passages sur la vieillesse et finalement j'ai apprécié.
Niveau dessin : j'ai assez bien accroché. le trait est assez joli, précis. Ce n'est pas renversant non plus, mais c'est lisible et efficace. Avec les paysages et les costumes asiatiques on ressent bien le dépaysement. J'aime bien le design un peu "brut" d'Alexandra dans sa jeunesse : une forte femme au visage dur plus taillée pour les voyages à dos d'âne que pour les défilés de mode.
En termes de dialogue, d'enchaînement de l'histoire : on arrive bien à suivre, c'est assez imaginatif et inventif. Il y a même quelques passages assez drôles, comme par exemple quand Alexandra demande à Madeleine d'aller chercher quatre livres aux titres compliqués et que Madeleine mélange tout.
En résumé : une bonne bande dessinée, qui mélange les thématiques de la fin de vie avec la biographie d'une des vraies grandes exploratrices du XXème siècle.
On suit la vieillesse et la fin de vie de la grande exploratrice Alexandra David-Néel, qui est ponctuée de nombreux flashbacks de sa vie aventureuse quand elle était plus jeune. L'histoire est racontée du point de vue de son aide-soignante de ses 10 dernières années de vie, une certaine Marie-Madeleine Peyronnet.
Je connaissais seulement de nom Alexandra David-Néel, à la lecture de ces deux bandes dessinées j'ai été bluffé par la personnalité de cette grande dame. Quelle intelligence, quelle force de caractère, quelle passion ! Et quelle dureté aussi, parfois ! Même à presque 100 ans elle peut tout d'un coup avoir envie de sauter dans un side-car pour aller rendre une visite inopinée à quelques vieux copains jusqu'à Moscou !
La bande dessinée oppose astucieusement cette Grande Dame hors normes avec une jeune aide-soignante bien plus terre-à-terre et "normale" finalement, l'interaction entre les deux personnages est passionnante.
En fait ça m'a beaucoup rappelé toute la fin de vie ma grand-mère. A la fin, elle était également très diminuée et elle aussi avait des auxiliaires de vie. le livre est très juste quand il dépeint l'impitoyabilité de la déchéance physique, et quand il dépeint la particularité des rapports entre une vieille personne sur le déclin (ici plutôt difficile à vivre!) avec son soignant dévoué (mais ici qui ne se laisse pas marcher sur les pieds).
A la fin de ma première lecture, j'étais un peu déçu car finalement dans le livre il y a surtout des passages sur la fin de vie d'Alexandra. Les passages sur ses aventures sont bien présents, mais pas si nombreux finalement au regard des passages contemporains. En relisant, j'ai appris à mieux apprécier les passages sur la vieillesse et finalement j'ai apprécié.
Niveau dessin : j'ai assez bien accroché. le trait est assez joli, précis. Ce n'est pas renversant non plus, mais c'est lisible et efficace. Avec les paysages et les costumes asiatiques on ressent bien le dépaysement. J'aime bien le design un peu "brut" d'Alexandra dans sa jeunesse : une forte femme au visage dur plus taillée pour les voyages à dos d'âne que pour les défilés de mode.
En termes de dialogue, d'enchaînement de l'histoire : on arrive bien à suivre, c'est assez imaginatif et inventif. Il y a même quelques passages assez drôles, comme par exemple quand Alexandra demande à Madeleine d'aller chercher quatre livres aux titres compliqués et que Madeleine mélange tout.
En résumé : une bonne bande dessinée, qui mélange les thématiques de la fin de vie avec la biographie d'une des vraies grandes exploratrices du XXème siècle.
