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Critique de Allantvers


J'avais oublié à quel point l'univers de Camus était terrifiant de désespoir. Sensation qui m'est revenue à la découverte de Caligula (de même que pour la pièce ‘Le malentendu' qui la suit), celle que l'auteur nous retire littéralement de sous les pieds le plancher sur lequel repose le sens de la vie, celle d'être sans échappatoire possible confronté aux extrêmes limites de nos valeurs, au-delà de l'absurde. L'amour est un leurre, il n'y a pas de Dieu, pas d'humanité, l'homme est désespérément seul face à sa condition et potentiellement monstrueux.
Une réflexion abyssale qui donne le vertige et, amplifiée par la brutalité sordide de Caligula, la nausée. Plonger dans cet univers est un mal nécessaire, en ressortir un soulagement. Qui s'accompagne pour ma part d'une révérence de respect pour ce grand monsieur qu'est Camus.
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