Les correspondances peuvent être frustrantes. Nous ne sommes pas dans les textes proprement dits, mais dans les échanges entre personnes qui cherchent le plus souvent à s'enrichir mutuellement de l'oeuvre de l'autre. Beaucoup de ces missives traitent d'aspects pratiques à une époque où l'écrit transitait par la poste, avec les aléas que l'on sait.
Ce que nous pouvons retenir de ces échanges est l'affection sincère et profonde entre les deux hommes, que beaucoup de traits de caractère opposaient, réunis par la même sensibilité au sort de l'humanité, au sens de l'histoire et de ses soubresauts, engagement politique sans faille et grands questionnements sur la place de l'homme dans la société.
Cela va me donner l'occasion de lire
Louis Guilloux, que je n'ai pas lu du tout, et de relire Camus, replaçant ainsi dans leur contexte ces échanges épistolaires empreints de beaucoup d'amitié.
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