La terrasse, dans la topographie particulière de l'auteur, c'est ce lieu surplombant un jardin d'où l'on voit le monde, mais aussi la large esplanade où l'on drague des garçons ; c'est à la fois le beau jardin réservé du château, et le lieu des rencontres de hasard ; la terrasse est dans le monde et un peu au-dessus de lui, mais pas trop. C'est ainsi qu'on peut lire ce journal : on y rencontre bien des gens, des livres, des tableaux, des discours ; mais on les y trouve décantés, débarrassés de l'urgence artificielle du présent, et on peut les contempler à son aise. A signaler ici, l'intérêt des chroniques littéraires
et cinématographiques : l'auteur n'étant lié par aucune obligation de flatterie, il est libre de dire ce qu'il pense. C'est assez rare pour être signalé.
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