Comme une tragédie grecque, Camus dresse une description de l'épidémie de peste dans la ville d'Oran, en Algérie.
D'abord la fermeture de la ville se fait dans l'indifférence de la population.
Puis, chacun essaie d'échapper à l'enfermement, certains par l'art (Grand), d'autres par l'amour (Raymond Rambert) ou encore par la débrouille/magouille (Cottard).
Les échos de
la peste sont glaçants, les enterrements pendant l'épidémie rappellent sombrement les charniers de la Seconde Guerre mondiale. Pour rappel, ce livre a été écrit en 1947.
La peste est une métaphore du totalitarisme et comme tout totalitarisme, il ne disparaît jamais vraiment : "le bacille de
la peste ne meurt et ne disparaît jamais". Camus montre aux hommes qu'il faut rester vigilants !
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