Après avoir lu
L'Etranger, je me devais de lire
La Peste, suite logique dans le parcours de Camus. de
l'Etranger, on passe à
la Peste ; de l'absurde, on passe à la révolte. Lire
la Peste après avoir vécu une situation similaire depuis 2 ans ne peut qu'éclairer ce texte et donner raison à l'auteur.
Il y a même un côté "flippant" au fait que 80 ans plus tard, la capacité de réaction face à une épidémie reste la même : impréparation avec d'abord une prise en compte du risque trop légère puis devant les faits, au contraire, une sur-réaction qui conduit dans un premier temps à l'acceptation d'un effort collectif pour enrayer le mal puis par la suite, à une incompréhension débouchant sur un sentiment et une envie de révolte.
L'Etranger restera pour moi le meilleur ouvrage de Camus, mais
La Peste est tout aussi ingénieux, captivant et brillant de réalisme... même 80 ans après.
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