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Critique de VALENTYNE


194x à Oran : Rieux le médecin se rend compte le premier que le début d'épidémie qui frappe Oran est la peste.  Tout d'abord les autorités nient le problème, puis rapidement bouclent la ville...
Deux dates seulement dans ce livre : 15 avril début de la peste et 25 janvier fin de celle ci . Entre ces deux dates, Camus va nous faire suivre le quotidien d'une dizaine de personnes dans Oran en huis clos.

Que dire de plus de de ce livre sur lequel tout a été dit ? Paru en 1947, ce livre ne peut faire que penser à la seconde guerre mondiale : en condensant dans une ville le fléau de la peste (nazisme) et la réaction de ceux qui y sont confrontés : révolte, résignation, lâcheté, combat ....
Les personnages sont à la fois des archétypes mais aussi très bien campés et vivants :
Rieux le médecin restera pour moi le plus mystérieux : Il s'occupe des malades et on en sait finalement peu sur ses sentiments.
Cottard, le rentier, a des « choses » à se reprocher , il est content que la peste le bloque à Oran et que les gendarmes ne le recherchent plus. L'idée de se retrouver en prison le terrorise.
Grand, un employé municipal, essaie d'écrire la première phrase de son roman (alors elle est superbe, somptueuse ou magnifique la jument de cette phrase ?)
Rambert le journaliste essaie de sortir d'Oran par des moyens légaux et finit par essayer de partir clandestinement.
Enfin le père Paneloux représente la vision de l'église et pour lui la peste est un fléau divin ....

Et bien sûr la peste qui moissonne chaque jours son quota de victimes (innocentes ou pas , sans distinction)


En conclusion : un livre passionnant (seul petit bémol : où sont les femmes ?)
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