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Critique de sandrine68
Voici un roman qu'on peut relire vus les événements que nous visons actuellement!
La peste éclate à Oran et un mystérieux narrateur nous raconte l'évolution de la maladie. le point de vue se situe plus du côté des médecins et observateurs qui ne sont pas frappés tout de suite. Camus s'efforce de ne pas tomber dans le pathos, de rester lucide et de réfléchir aux réactions humaines en toute objectivité; c'est plus la condition humaine dans son ensemble qui l'intéresse que des cas particuliers. Son personnage principal, le docteur Rieux, force l'admiration par son calme, son courage et sa lucidité. D'autres personnages l'entourent: Cottard, qui tente de se suicider, puis profite du climat de peste qui arrête les poursuites judiciaires contre lui, le journaliste Rambert, décidé à quitter la ville à tout prix, puis investi dans l'aide aux malades. J'ai été frappé par le discours du curé: si on remplace Dieu par la nature, la religion pour l'écologie, on a le même discours qui cherche à donner du sens à une épidémie. Camus, et son personnage Rieux, proposent une vision en somme plutôt positive des êtres humains: endurcis à la souffrance, ils peuvent faire le bien si on leur en donne l'occasion; leur morale humaine se construit sans en faire appel à une divinité froide et injuste.
La peste éclate à Oran et un mystérieux narrateur nous raconte l'évolution de la maladie. le point de vue se situe plus du côté des médecins et observateurs qui ne sont pas frappés tout de suite. Camus s'efforce de ne pas tomber dans le pathos, de rester lucide et de réfléchir aux réactions humaines en toute objectivité; c'est plus la condition humaine dans son ensemble qui l'intéresse que des cas particuliers. Son personnage principal, le docteur Rieux, force l'admiration par son calme, son courage et sa lucidité. D'autres personnages l'entourent: Cottard, qui tente de se suicider, puis profite du climat de peste qui arrête les poursuites judiciaires contre lui, le journaliste Rambert, décidé à quitter la ville à tout prix, puis investi dans l'aide aux malades. J'ai été frappé par le discours du curé: si on remplace Dieu par la nature, la religion pour l'écologie, on a le même discours qui cherche à donner du sens à une épidémie. Camus, et son personnage Rieux, proposent une vision en somme plutôt positive des êtres humains: endurcis à la souffrance, ils peuvent faire le bien si on leur en donne l'occasion; leur morale humaine se construit sans en faire appel à une divinité froide et injuste.
