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Critique de QUILTADDICT
Dans les années 1940, la ville d'Oran se voit envahie par des rats. Petit à petit, ses habitants sont touchés par une maladie que les autorités devront bien reconnaître comme étant la peste. Un narrateur dont nous ne connaîtrons l'identité qu'à la fin du roman nous raconte la vie quotidienne d'une cité mise en quarantaine pour éviter la contagion.
Bien évidemment ce roman a connu un regain de succès depuis le mois de mars et le confinement que nous avons tous subi. Pour ma part, j'ai attendu quelques temps pour me plonger dans cette lecture. Mettre en parallèle ce que décrit Camus et ce que nous avons vécu est incroyablement enrichissant. J'ai eu l'impression de lire un roman prémonitoire. Tout y est : le dévouement du personnel soignant que l'on remerciera par des médailles (incroyable non ?), le manque de moyens (Oran manque de sérum comme nous avons manqué de masques et de gel hydroalcoolique), la peur qui s'installe, le sacrifice de certains lorsque d'autres vont tirer profit de la situation.
Que dire d'autre qui n'a pas été déjà dit ? le style neutre et froid de l'écriture que l'on a quelquefois qualifiée de « blanche » nous livre un récit détaillé, quasiment clinique d'une situation tragique. Cette distanciation nous rend les épisodes les plus douloureux encore plus difficilement supportables.
Bien évidemment ce roman a connu un regain de succès depuis le mois de mars et le confinement que nous avons tous subi. Pour ma part, j'ai attendu quelques temps pour me plonger dans cette lecture. Mettre en parallèle ce que décrit Camus et ce que nous avons vécu est incroyablement enrichissant. J'ai eu l'impression de lire un roman prémonitoire. Tout y est : le dévouement du personnel soignant que l'on remerciera par des médailles (incroyable non ?), le manque de moyens (Oran manque de sérum comme nous avons manqué de masques et de gel hydroalcoolique), la peur qui s'installe, le sacrifice de certains lorsque d'autres vont tirer profit de la situation.
Que dire d'autre qui n'a pas été déjà dit ? le style neutre et froid de l'écriture que l'on a quelquefois qualifiée de « blanche » nous livre un récit détaillé, quasiment clinique d'une situation tragique. Cette distanciation nous rend les épisodes les plus douloureux encore plus difficilement supportables.
