L'âge des cinq, tome 3 : La voix des Dieux

Avec la superbe fin du tome 2, impossible de résister à l'envie de connaître rapidement la suite qui promettait d'être exceptionnel. Ce ne fut malheureusement pas le cas, j'en attendais trop de ce troisième tome qui est en réalité celui que j'ai le moins aimé des trois.

Le début commençait bien pourtant, il était des plus prometteur entre  la rencontre d'Emerahl et Auraya et le positionnement des dieux vis-à-vis de cette dernière. Oui cela débutait bien sauf que le rythme ne s'accélère pas et reste désespérément lent les 3/4 du roman. Il faut dire que je m'attendais à plus d'action et de rebondissement dans ce dernier tome dont certaines parties m'apparaissent carêment inutile en vue la fin de la trilogie telle que la romance entre Nekaun et Reivan. Je trouve que Trudi Canavan nous à ici imposer beaucoup de pages peu intéressantes et utiles à l'avancement de l'intrigue tandis que certain passage aurait mérité d'être développé notamment toute la dernière parti du roman ou encore le peuple des Elaïs qui sont les grands absents de ce roman où on ne les voient que très peu. Où est donc passé Imi que Trudi Canavan nous a présenté lors du tome 2 ? Je suis assez déçu sur ce point.

La fin de ce roman parle-en, pour moi il y manque au moins une cinquantaine de pages. Trudi Canavan va trop vite et le dénouement est plutôt décevant. J'avais envisagé le pot au rose sur les dieux suite aux événements du tome 2 et la fin n'est pas une grande surprise en soi. Cependant j'aurai aimer en savoir plus sur l'après. Sur le devenir des Blancs et des Voix, sur celui des immortels dont on ne sait finalement que peu de chose. J'aurais aimé en savoir plus sur le Goéland et le frère et la soeur qui reste bien mystérieux mais aussi la relation qu'entretiendra désormais Auraya auprès de ses anciens collègues. Une fin donc trop abrupte pour moi, c'est dommage. J'aimerais beaucoup que l'auteur écrive une préquelle de cette trilogie durant la guerre des dieux, moyen ainsi d'en apprendre plus sur ces derniers, personnages sans doute trop peu exploiter dans la trilogie notamment le personnage de Chaia mais aussi sur les immortels.

Bon une petite déception sur ce dernier tome donc et c'est d'autant plus dommage que j'avais vraiment beaucoup aimé les deux premiers de cette trilogie qui n'en demeure pas moins de qualité. Trudi Canavan n'a pas écrit ici une trilogie exceptionnelle mais cette dernière reste tout de même une trilogie de fantasy plus que correcte qui m'aura fait passer d'agréables heures de lecteurs et dont je n'exclus pas une possible relecture dans quelques années.

Que ce soir L'Âge des Cinq ou La trilogie du Magicien Noir, j'aime lire ses livres. Son style d'écriture, ses histoires qui semblent réelles, ses héros pas si héroïque, au états d'âmes bien décrit et ses Méchant pas si méchants, sans parler de ses étranges trahisons... J'adore vraiment ses livres. Mes bémols? Des livres fini/pafini et des histoire qui finissent bien mais...

En somme, d'excellents livres, mais à ne pas lire si on aime les fins nettes, ou si on a le blues.

Conclusion à sa deuxième série, Trudi Canavan se confirme en tant qu'auteur original, sachant tenir le lecteur en haleine.
Ce dernier volet clôt plutôt bien les aventures d'Auraya, bien que l'on regrette que sa relation avec Mirar n'ait pas un dénouement précis et réfléchi.
Les révélations sont nombreuses, l'apparition des immortels bienvenue, tandis que l'on apprend plus sur les Pentadriens.
Les rebondissements sont nombreux, la trahison des dieux plus élevée que ce à quoi l'on s'attend...Pourtant, parallèlement à sa série du magicien noir, j'ai l'impression d'un manque, d'une lecture où l'étincelle attendue ne se voit pas...La lecture reste agréable, mais il manque quelque chose pour en faire un vrai coup de coeur!

Lien : http://meslectures2011.skyro..

Une conclusion de saga comme on les aime : Elle répond à nos questions, souffle sur le voile des incertitudes et des doutes, tout en laissant la place à l'imaginaire pour construire le reste autour.
Les personnages ont beaucoup évolué, les différents peuples sont aussi peu semblables qu'il est possible de l'être, pourtant tous peuvent se retrouver les uns en les autres.
Le personnage de Mirar est particulièrement intéressant, et mérite vraiment les chapitres qui lui sont accordés.
Sans spoil la fin : Ce livre se termine en beauté !