après le tournant du siècle l'oeuvre de Mondrian commence à prendre un caractère plus personnel.
à partir de 1907 environ il entoure ses figures d'auras colorées, utilise des lieux moins spécifiques pour ses fonds et fait, en partie en réaction au cubisme montant de l'étrange saveur d'étrangeté sa force , associant à ce qui est considéré comme un étalage de couleurs sensuel et fauviste très français une maitrise picturale prononcée et libre.
la sincérité qui caractérisait déjà ses dessins est à présent reconnue également comme une qualité dans ses tableaux. Y convergent un certain primitivisme lié à ses convictions artistiques autant qu'à ses origines et une approche directe inspirée de ses prédécesseurs tels que Monet et Van Gogh.
dans le sillage de Bernard et Anquetin, il étudie les possibilités de développer un style plus décoratif qui met l'accent sur les aplats et les couleurs vives.
la fin de l'été 1887, van Gogh abandonne les points pour laisser de plus en plus libre cours à l'influence de l'estampe japonaise.
comme Toulouse Lautrec il expérimente alors la peinture à l'essence, une technique ou la peinture est fortement diluée pour obtenir une touche fine et fluide. Cette pratique est diamétralement opposée à la touche pâteuse et colorée qu'il a utilisée jusqu'à présent et à laquelle il reviendra plus tard.
l'hiver 1886-1887 marque un changement décisif dans l'art de Van Gogh. c'est le moment où l'artiste commence véritablement à appliquer les nouvelles techniques des impressionnistes: sa palette s'éclaircit encore davantage et sa touche devient plus déliée.
Pendant ces deux années décisives le peintre réaliste de figures paysannes va devenir un artiste moderne sur les traces des néo-impressionnistes et se faire une petite place au sein de l'avant garde.
en définitive Breitner est l'un des très rares artistes néerlandais à avoir pris la rue comme sujet de la peinture pour la restituer avec une touche d'impressionnisme - et ce sans jamais cesser d'évoluer.
plutôt que de copier il a toujours préféré ne retenir chez les autres que les éléments et composantes qui l'intéressaient.