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Citations sur L'oeillet de velours (14)

Do you think you know London? They say it’s the finest city in all of Europe. Perhaps you once stood and marvelled at the dome of St Paul’s? Or took a ride on a passenger craft and wove your way past the wherries and steamers as the great Thames carried you to the heart of the city beneath the shadows of Blackfriars Bridge. And then, having paid your half-crown to the driver on the box, did you jounce along in a hackney carriage on your way to Vauxhall, humming a catchy little dirty? Or perhaps took a seat on Shillibeer’s omnibus instead? Did you go from Paddington to the Bank, stopping at The Unicorn for beefsteak with oyster sauce?
Because that’s all there is to know about London, isn’t it? Well, that is what I once thought. No, more than that, it’s the London I believed in, and its flavour and spices season my earliest memory.
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Donne à cette pauvre fille quelques pièces et renvoie-la chez elle. Il y a fort à parier qu’elle aura dépensé tout l’argent à la taverne avant que Jenkins ait fini d’atteler les chevaux.
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Quand nous en parlons, c’est toujours à voix basse, avec répugnance ou avec crainte. C’est d’ailleurs cette crainte d’accepter la coupe amère du secours paroissial qui conduit les hommes au débit de boissons et les femmes à faire le pied de grue. C’est au moment où vous êtes au plus bas, lorsque le travail se fait aussi rare que la nourriture et quand vous ne pouvez plus gagner votre croûte qu’en exécutant de basses besognes, que la Dicité vous tombe dessus.
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À présent que nous sommes seules, je n'ai plus la force de me retenir et je tombe à genoux, harassée par la fatigue et le soulagement. Rebekah se précipite vers moi en tendant le bras et je crains ce contact qui menace de déclencher en moi une vague de passion. Je prends sa main et ressens un délicieux tiraillement dans le ventre qui ne saurait souffrir la description ; tout s'apaise, lorsqu'elle me touche.
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Si difficile qu’il soit de le reconnaître, il nous faut garder à l’esprit que ces gens de basse extraction ne bénéficient d’aucune éducation. La faute ne leur en incombe d’aucune manière, mais le cycle se perpétue à chaque génération. Ils sont contraints de vivre et d’élever leurs enfants dans une crasse innommable, et n’ont d’autre choix que de ravaler leur fierté et d’accepter l’aumône des braves gens afin de subsister comme ils le peuvent.
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Je suis comme dans un cocon de douceur et de chaleur. Les draps sont lavés, repassés et parfumés à l’eau de lavande. Je respire profondément ce parfum délicat jusqu’à en avoir la tête qui tourne et je me rends compte que je n’ai pas joui d’un tel luxe depuis l’époque du presbytère. Toutes ces années passées dans l’obscurité et l’austérité impitoyable de logements tous plus insalubres les uns que les autres m’ont appris à apprécier à sa juste valeur la chance d’avoir un lit douillet et des draps frais. Je savoure cette sensation autant que je le peux, sachant qu’il ne s’agit que d’un bref répit avant de retourner à une rude existence, et le plaisir me donne la chair de poule.
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Nous tous, miséreux de Londres, vivons dans le même pétrin abject, et chacun de nous discerne au premier coup d’œil le rôdeur du pigeon, le voleur de la victime, le pécheur de l’innocent. Une chose vit parmi nous à présent, toutefois, et cette perspective me fait froid dans le dos, si bien que le moindre bruit inattendu me fait sursauter : une porte qui claque, des bruits de pas insistants.
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C’est pas une bonne femme qui va me dire ce que je dois faire ! Elle se croit tellement spéciale, celle-là. Sauf que c’est moi qui décide, ici, et elle ferait bien de s’en souvenir.
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On ne peut pas toujours se fier à la parole des gens simples, tu sais. Même s’il t’engage, rien ne dit que ça durera plus que quelques mois. Et puis, être fille de laiterie, c’est pas plus facile que le reste, surtout pendant l’hiver. Prends garde à ce que tu désires, ma petite, d’accord ? Et… Et puis…
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Nous vivons dans une pauvreté abominable et comptons parmi les plus nécessiteux. La seule chose qui me permet de ne pas mourir intérieurement est l’espoir de trouver aujourd’hui à Smithfield la seule personne capable de m’aider à m’extirper de cette situation : cousin Edward.
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