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Citations sur Après la pluie (19)

Chaque fois que je regardais Nate dans les yeux, il m’embrassait. Je me demandai si ces instants seraient ceux dont on se souviendrait comme « les bons moments ». Si on oublie les naissances, les décès, les mariages, les réussites, les regrets, et tout ce qui constitue le cirque de nos vies, ce qui reste, et est le plus souvent ignoré, ce sont les instants où deux corps, faits l’un pour l’autre, s’unissent dans cette tempête qu’on appelle la vie.
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- Oh mon dieu, gémit-elle.
- Tu peux m'appeler Nate.
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A vingt ans, je devins froide et dure, attendant avec impatience la fin de ma sinistre existence.
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Ce n’était pas que je ne voulais pas trouver l’amour, mais je n’avais pas le temps pour une relation sérieuse.
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Je levais la main gauche et lui montrai l’alliance qui enserrait encore mon annulaire, que la culpabilité m’empêchait de retirer.
- Je suis mariée.
Il resta sans voix. Il baissa les yeux et soupira en secouant la tête, déçu.
- Je suis mariée, répétai-je.
Quand il leva la tête, l’empathie se lisait sur son visage. Il tendit les bras.
- Laisse-moi te prendre dans mes bras un instant. Je ne pense pas que cela dérangerait Jake que quelqu’un veille sur sa femme et la réconforte… juste un instant.
Je me blottie dans la chaleur de son corps, enroulant mes bras autour de sa taille. Il passe sa main dans mes cheveux sur ma nuque et posa ma tête contre son torse. Je me mis à sangloter en silence. Les larmes roulaient sur mes joues et ses vêtements. Me berçant tendrement, il murmura :
- Chut, tout va bien.
J’avais déjà craqué deux fois devant Nate. J’étais tombée dans ses bras comme une enfant démunie, en mal d’affection. Mon chagrin pour Jake refaisait surface parce que mes sentiments pour Nate devenaient plus forts.
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— Oh mon Dieu, gémit-elle.
— Tu peux m’appeler Nate.
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— Tu sais ce que c’est, mon deuxième prénom ?
— Non. Dis-moi.
— Jésus.
— Tu plaisantes.
Il se retourna avec un grand sourire.
— Je suis sérieuse. C’est fou, non ?
— Pourquoi Jésus ?
— C’est une tradition dans ma famille, et ma mère est très croyante. Quand je me suis mariée, j’étais
censée virer mon deuxième prénom et me servir de mon nom de jeune fille à la place.
— Et tu l’as fait ?
— Non, comment pouvais-je virer Jésus ? Ce serait un péché.
— Je m’en serais débarrassé sans même réfléchir. Les choses n’ont pas très bien tourné pour lui.
Je me mis à rire tellement fort que l’eau du bain se mit à onduler autour de moi. L’expression de Nate
était sérieuse, ou, du moins, il essayait de garder son sérieux, jusqu’à ce qu’il craque.
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— Elle a l’air en colère.
— Elle est seulement très mal à l’aise. Ça ira mieux, quand tu feras l’homme et que tu auras fini cette
intervention.
— Je ne sais pas si je devrais. Ce cheval ne me connaît pas.
— Tu veux faire quoi, l’emmener dîner ? T’es médecin, gamin. Un peu de courage.
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J’entrai dans le box, pris le gant, et l’enfilai jusqu’à l’épaule. Les filles observaient la scène en
essayant de se retenir de rire.
— Que se passe-t-il ?
— Allons, Nate. Tu n’es pourtant pas bête, dit mon père.
Dale se tourna vers lui.
— Tu vois, cette fac sophistiquée a abruti ton gamin !
Je me tournai vers les filles, en quête d’un indice. La petite riait dans ses mains, l’autre me dit :
— Vous allez devoir mettre votre main dans le cul du cheval et sortir le caca.
Elle éclata de rire puis elles détalèrent.
— Quoi ? Non. Non. Je ne peux pas. Tu sais combien valent ces mains ?
— Allons, Nate, à d’autres. Il ne va rien arriver à ta main, sois juste doux avec elle. Tu ne voudrais
pas te prendre un coup de sabot dans les parties. J’imagine que ça ne doit pas être très agréable d’avoir un bras osseux comme le tien dans les fesses.
Mon père s’amusait beaucoup.
— Pourquoi dois-je faire ça ?
— Parce qu’on a déjà fait nos preuves tous les deux.
— Bon sang.
Je m’approchai de l’arrière-train de la jument et levai les yeux vers Dale.
— Caresse-la gentiment, juste sur les fesses. Fais-lui savoir que tu viens en paix.
— Bordel de merde.
— C’est le cas de le dire.
— Arrête, papa !
Dale s’approcha avec un bidon rempli de gel transparent.
— Attends, mon garçon. Il faut la lubrifier d’abord.
— Tu te fiches de moi. Ça vous fait marrer, tous les deux.
— Immensément, confirma mon père.
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— Qu’est-ce que c’est ?
— De la Super Glue.
— Non, dis-je en secouant la tête.
Elle leva les yeux vers moi, déterminée. La femme impétueuse qui sommeillait en elle était en train de
se réveiller.
— J’ai une aiguille et du fil si tu penses que c’est plus plaisant.
Je tendis la main tandis qu’elle faisait jaillir le liquide collant sur ma plaie et forçait la peau à se
ressouder. Cela me brûla quelques instants puis elle lâcha la pression : la coupure était refermée.
— Tu vois, comme neuf.
— Je vais sûrement mourir d’empoisonnement à cause de ce truc.
— Il y a un hôpital à quatre-vingts kilomètres. Je peux t’y emmener pour qu’ils puissent te mettre une
pommade sur cette coupure riquiqui, mais j’ai bu de l’alcool, donc tu as plus de chances de vivre si tu restes ici et te contentes de la glu.
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