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Critique de dunoirdupolar


Tous les chemins mènent à Rome, et tout le monde s'amène à Marseille...

"Le souffle court" de Massimo Carlotto est un polar où pullule le crime international, sous le regard bienveillant de Notre-Dame de la Garde.

L'organytsa détruite, le traitre Zosim Kataev, est envoyé à Marseille. Ce dernier a été enrôlé par les services secrets russes lors de son passage à l'Université de Leeds, des études financées par le pakhan Vitaly Zaytsev pour investir l'argent de l'organytsa dans les meilleurs circuits économiques. A Marseille, Zosim doit participer à l'interception d'un couple Moldave. Mais après s'être débarrassé de la mafia russe, il compte bien se défaire des chaines du KSB...

Esteban Garrincha, une mule, débarque à Marseille. Ce pendejo a dû choisir entre la mort ou l'Europe. A Ciudad del Este, il a fait exécuter un chef de la triade. Depuis, les cartels et la mafia chinoise ont mis un contrat sur sa tête. Lors de son arrivée dans la cité phocéenne, une équipe de flics lui tombe dessus et l'embarque pour un interrogatoire clandestin. de là, Garrincha va devenir la boniche de Bernadette Bourdet, dit B.B, une fliquette mise un temps au placard...

Zosim, devenu Alexandre Peskov, joue un double jeu. Dans le dos du KSB, il entreprend une magouille financière avec l'aide d'Inez, de Sunil et de Giuseppe. Les quatre jeunes gens se sont rencontrés à l'Université de Leeds et ont établi un pacte : prendre la place de leurs aînés criminels. Pour l'heure, ils sont en train de monter une affaire avec du beau gratin marseillais, à la tête de celui-ci le politicien Bremond, une vieille connaissance de B.B...

Tout commence au quatre coins du monde et se termine en un seul lieu, à Marseille. Tel un film de Guy Ritchie, plusieurs histoires confèrent vers un final unique. Mafia, services secrets, terroristes, flics pourris et délinquance à col blanc, vont finir par se retrouver sur le même chemin. Massimo Carlotto a concocté de superbes personnages remplis de fourberies, aussi dégueulasses les uns que les autres et pleins de perversités.

Des forêts de Tchernobyl aux bordels Marseillais, en passant par Ciudad del Este, c'est une mondialisation criminelle qui nous est décrite, où les genres finissent par être liés et deviennent une sorte de "supply chain" du crime.
YB.
Lien : http://dunoirdupolar.blogspo..
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