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Critique de latina


Tout là-haut, le paysage se déploie : la sauge ondulante sur la mesa, des montagnes au-loin, la gorge très étroite, et puis le ciel immense, comme s'il y en avait 5.

Dans cette infinité, trois hommes. Un âgé, un quadragénaire et un qui n'a même pas vingt ans.
Recrutés pour construire une plate-forme de lancement de motos au bord du ravin, ils s'installent, ils s'observent, ils se parlent…peu, mais deviennent amis. C'est lentement qu'ils s'apprivoiseront, en apprenant le lourd passé de chacun, celui qui pèse dans le coeur et dont on ne peut se défaire.
De temps en temps, ils vont en ville. Nous sommes dans l'Idaho, la ville la plus proche n'en est pas vraiment une, et pourtant, déjà, certains veulent chercher noise.

Aaaaaah la nature ! La psychologie décrite avec pudeur et sans brutalité ! J'adore, tout ça !
Malheureusement pour moi, il y a eu aussi – obligatoirement – le travail de ces hommes, c'est-à-dire la description minutieuse, geste par geste, outil après outil de la construction qu'ils élaborent pendant des semaines.
Et moi qui n'y connais RIEN dans les travaux, a fortiori dans ceux concernant l'infrastructure et tutti quanti, dites-vous bien que je me suis enfuie pour ne risquer de me blesser. J'osais passer les pages où tout cela était écrit en détail.

Résultat : TB pour la nature, la psychologie, et la cuisine aussi (car ils aiment manger, ces hommes, et moi aussi…). Mais si l'homme m'intéresse, l'ouvrier de chantier ne m'iniciera jamais aux joies de la clé de douze ni des cornières à souder. Dans ces cas-là, je regarde ailleurs. le ciel, par exemple. Ca tombe bien, il y en a cinq.
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