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Critique de LeScribouillard


Ça y est, c'est le final, et force est de constater que si Patrick Carman s'en sortait très bien au début, à présent il se fourre les deux pieds dans le plat. Pour ceux que ça agaçait les trouvailles pseudoscientifiques, rassurez-vous il y en a à la pelle, avec en plus presque aucune nouvelle chambre à découvrir, des personnages plus archétypés que jamais et un chapitre intitulé "Des rots stratosphériques". Je suppose que tout est dit...
Non, le vrai non-sens de ce tome est du fait que plus encore que le précédent, il n'apporte RIEN. Et il fait régresser le lecteur au niveau d'un amateur de gentils robots avec des dinosaures et une happy end alors que pas un seul instant de l'intrigue il n'y a eu une dramatisation quelconque. La nouvelle antagoniste est elle aussi dénuée de tout intérêt (pour ne pas dire : une photocopie de l'ancienne), l'histoire d'amour (car il y en a une) pourrait tout aussi bien ne pas avoir lieu que ça n'impacterait pas le récit (c'est juste que Patrick a compris qu'il fallait de la mixité pour viser un plus large lectorat). Merganzer ne change de rien en rien, et pire, l'auteur commet la pire maladresse qui pouvait arriver à la série : expliciter l'analogie entre son personnage principal et son grand inspirateur, Willy Wonka.
Colvert Palace 3 est une suite de trop, sans budget et sans magie, le plus court tome de la série mais clairement le plus interminable. Seules quelques idées surnagent pour donner un peu de piquant au tout. Il était temps que tout s'arrête car on commençait sacrément à tourner en rond...
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