Comme toujours avec Carrère, une lecture perturbante et troublante.
Eprouvante même, avec cette lente chute dans l'inéluctable abordée du point de vue d'un chétif petit bonhomme de neuf ans, déposé par Papa à
la classe de neige, sans affaires, sans maison, sans maman, seul, si seul, tentant d'accrocher ses derniers points d'appui jusque dans ses cauchemars, jusqu'à la dernière main qui lâche...
Et toujours cette impression d'un Carrère qui voit et dit ce qu'il y a derrière le miroir, sur la face sombre de la lune.
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