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Critique de michelblaise
« La maison des voix » de Donato Carrisi.
Je me suis incontestablement délecté de la lecture de ce thriller qui confirme, une fois encore, la valeur et les qualités de la littérature italienne contemporaine.
Une intrigue très travaillée et exceptionnellement maîtrisée - qui prend fin sur dénouement et une révélation inattendus et déconcertants- conduite au moyen d'un suspense formidable, caractérise la première des qualités de ce roman.
L'écriture et le style sont agréables et très convenables.
Mais, et ceci, par définition, reste très subjectif, le roman présente deux défauts d'importance différente.
Le roman « psycho-psychiatrique» est, d'une part, un genre très casse-gueule en ce sens que pour parvenir à réunir les qualités du thriller, il est inévitable de flirter avec la
« science-fiction» psychiatrique. L'écueil consiste alors à s'abandonner, trop souvent, dans une absolue irréalité. le lecteur connais, bien entendu, la signification du mot « roman », mais il éprouve le besoin de d'appréhender le fait qu'un récit – hors les cas de la science fiction ou de la fantasy – n'est ni chimérique ni utopique, que les évènements sont plausibles.
Or, « la maison des voix » tombe trop souvent dans ce travers - comme de nombreux romans psycho-psychiatriques en vogue aujourd'hui, dont l'écriture est sûrement favorisée par les circonstances des temps ...
En second lieu, l'intrigue laisse parfois certaines points obscurs ou non expliqués.
Nonobstant, la « Maison des voix » est un bon roman que je recommande bien vivement.
Bonne lecture.
Michel.
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
Je me suis incontestablement délecté de la lecture de ce thriller qui confirme, une fois encore, la valeur et les qualités de la littérature italienne contemporaine.
Une intrigue très travaillée et exceptionnellement maîtrisée - qui prend fin sur dénouement et une révélation inattendus et déconcertants- conduite au moyen d'un suspense formidable, caractérise la première des qualités de ce roman.
L'écriture et le style sont agréables et très convenables.
Mais, et ceci, par définition, reste très subjectif, le roman présente deux défauts d'importance différente.
Le roman « psycho-psychiatrique» est, d'une part, un genre très casse-gueule en ce sens que pour parvenir à réunir les qualités du thriller, il est inévitable de flirter avec la
« science-fiction» psychiatrique. L'écueil consiste alors à s'abandonner, trop souvent, dans une absolue irréalité. le lecteur connais, bien entendu, la signification du mot « roman », mais il éprouve le besoin de d'appréhender le fait qu'un récit – hors les cas de la science fiction ou de la fantasy – n'est ni chimérique ni utopique, que les évènements sont plausibles.
Or, « la maison des voix » tombe trop souvent dans ce travers - comme de nombreux romans psycho-psychiatriques en vogue aujourd'hui, dont l'écriture est sûrement favorisée par les circonstances des temps ...
En second lieu, l'intrigue laisse parfois certaines points obscurs ou non expliqués.
Nonobstant, la « Maison des voix » est un bon roman que je recommande bien vivement.
Bonne lecture.
Michel.
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