La guerre finie, vous êtes retourné à la vie civile comme je l’ai fait moi-même, mais j’espérais toujours qu’un hasard de la vie nous permettrait de nous rencontrer un jour pour que je puisse vous donner enfin la poignée de main que l’on ne réserve qu’à ceux que l’on estime…
Mais toutes, que vous soyez, françaises ou vietnamiennes, vous êtes rusées, ô femmes, quand vous nous sentez amoureux…Vous nous prendrez tout notre argent mais nous vous prendrons pour épouses et vous ferez cuire le riz de vos maris… Vous êtes rusées mais vous deviendrez grosses et vous allaiterez vos enfants… Vous êtes rusées mais nous serons les maîtres de maison et vous serez nos servantes… Vous êtes rusées mais vous nous aimerez.
Elle est chinoise ! Tout ce qu’il y a de mieux dans le genre puisqu’on ne peut rien en deviner !
S’ils avaient poursuivi leur plan initial, sans doute seraient-ils parvenus, avant les États-Unis, à mettre au point la première bombe atomique grâce à l’apport inestimable de l’immense gisement et peut-être aussi, par voie de conséquence, le deuxième conflit mondial se serait-il terminé plus tôt ? Mais ça ne sert à rien d’épiloguer après coup, ni d’utiliser des « si »…
Un homme ne peut devenir mandarin que s’il connaît au moins deux mille mots chinois. » Et deux mille mots, ce n’est pas, hélas, toute la langue !
Seulement, ce n’est pas le soir où l’on vous a appris — à tort ou à raison — que vous couriez certains risques, que je fermerai la porte !
Les farces les plus sinistres ne réussissent qu’une fois…
Le contraste de cette fille brune à la peau mate et du garçon blond aux yeux bleus n’était-il pas saisissant ? Vraiment c’étaient deux races — et, à travers elles, deux civilisations opposées — qui s’affrontaient en se frôlant… C’était aussi la curiosité de l’Occident, avide d’aventure, face à face avec le mystère éternel de l’Orient.