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Critique de christinebeausson


La lecture de Alain Mabanckou et de son livre autobiographique « lumières de Pointe Noire » m'a incitée à revenir sur un livre publié en 1963, qui pour lui retrace en partie la complexité de l'Afrique noire colonisée.
Le tome 1 m'a intéressé par son approche de l'Afrique francophone, l'empire colonial français, et m'a énervé par son vocabulaire nous assommant avec la notion de race.
Le tome 2 évoque l'abandon des territoires français en Afrique et l'émergence d'une nouvelle classe de dirigeants africains dont le seul mérite est d'être revenu à temps dans leur pays pour confisquer le pouvoir au nom du peuple.
Heureusement pour la romance, Jacques, le noir instruit et Yolande sa femme blanche vont essayer de conduire leur pays vers l'indépendance avec une transition paisible.
La guimauve est beaucoup plus sucrée dans cette deuxième partie et nous empêche d'apprécier l'analyse pas si nulle de l'appétit de pouvoir d'une partie des revenants noirs exilés en France n'ayant pas toujours les motivations nécessaires à l'établissement d'un régime démocratique au service des intérêts de leur pays natal.
Lecture qui reste tout de même fort intéressante !
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