grâce à cette diversité, l'artiste peut réaliser plusieurs ouvrages uniques à partir d'un même négatif, chose pouvant sembler à priori difficilement conciliable avec la notion première d'image multiples.
au fil de leurs inventions et améliorations, ces procédés vont sans cesse élargir le champ des possibles offerts aux praticiens.
Ce parcours nous amène jusqu'aux oeuvre que l'on peut qualifier de d'hybrides, qui comme dans le cas de Semi conductor, reposent sur la mixité des genres et participent ainsi à l'élaboration d'un autre vocabulaire visuel.
C'est cette capacité de mise en abyme propre à l'image photographique qui, en s'accélérant encore aujourd'hui par le biais des nouvelles possibilités techniques; nous oblige à nous interroger plus qu'auparavant sur la nature précise des œuvres que nous voyons.
D'autres comme Joel Peter Witkin se réapproprie sur le plan formel des documents d'archives ou des œuvres du passer pour les transformer selon leur besoin.
Nancy Wilson Pajic, quant à elle fait écho avec ses cyanotypes aux photogrammes d'Anna Hatkins pris environ un siècle et demi auparavant.
d'autres enfin s'intéressent à une esthétique de l'altération de la matière originale, comme Eric Rondepierre dans son précis de décomposition qui s'appuie sur des photogrammes de films nitrates décomposés.