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Critique de Marie2406


En ce 24 mars 1944, à quelques jours des fêtes de Pâques, alors que le monde se déchire, Pericles Aragón est à nouveau incarcéré, arrêté par celui dont il fut un fidèle et dont il est maintenant l'un des plus fervent opposant.
Et l'homme à qui il doit cette incarcération, c'est celui qui tient d'une poigne de fer le Salvador : Maximiliano Hernández Martínez, un dictateur surnommé "le sorcier nazi".
Pericles Aragón qui était alors l'un des très proches du dictateur avait été nommé au milieu des années 30 Ambassadeur à Bruxelles, il en est revenu après avoir démissionné de son poste et pris la tête de l'opposition à son ancien mentor en devenant journaliste et en publiant de très sévères critiques.
Mais alors que Pericles est en prison, un coup d'Etat mené par un groupe de militaires va échouer.
Et les représailles vont être plus que sanglantes.
C'est Haydée l'épouse de Péricles qui nous raconte ces jours terribles à travers les pages quotidiennes de son journal intime.
Une Haydée d'autant plus terrifiée au départ puis de plus en plus exaltée que Clemen son fils ainé à été condamné à mort pour sa prise de participation au coup d'Etat.
L'auteur va alterner les pages du journal d'Haydée avec le récit rocambolesque de la fuite de son fils Clemen qui en compagnie de son cousin Jimmy lui aussi condamné à mort, se cachent et essaient de quitter le pays.
L'auteur nous narre ainsi un épisode de la vie de son pays en nous ouvrant les yeux sur les 12 ans de la dictature de Maximiliano Hernández Martínez, un homme qui se prenait pour un sorcier et prônait l'occultisme et justifiait sa cruauté absolue en disant qu'il était pire de tuer une fourmi qu'un homme.
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