La Reine-Claude est une longue lettre, un cri d'effroi, un coup de gueule contre l'injustice. La narratrice aime un homme plus agé, journaliste reconnu, leur amour est exclusif mais voilà une tumeur au cerveau de l'aimé vient mettre en péril cet amour. Sous ces airs de petite fille sage, on connait toute la violence des sentiments qui habitent les romans de
Claire Castillon. Avec ce troisième opus, l'on retrouve cette noirceur, ces accès de colère, ces crises de jalousie (car l'homme est charmant et charmeur), Castillon s'attaque dans une longue joute verbale contre ce cancer, espérant que ces mots servent de placebo pour chasser le crabe.
Si vous accepter le postulat de départ (un défouloir pour libérer ces peurs et ces incerttiudes) le roman de
Claire Castillon vous touchera, mais dans le cas contraire vous risquez de trouver vain ce monologue fait de souffrance. Moi, j'ai marché.
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