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Critique de UnKaPart


Il est blond, borgne, raciste et porte le nom d'un homme politique français lu à l'envers, c'est l'Hauptsturmführer le P... pardon, le captain Nepel, qui prend le commandement de Fort Bow. À peine arrivé, il vire les Indiens venus commercer au fort, l'éclaireur Plume d'Argent, le blanchisseur chinois et le cuistot noir, bref tous les “métèques” comme il les appelle (p.14), pour ne “voir à l'intérieur de ce périmètre que des Américains, des vrais” (p.15). Ambiance, ambiance...
Si cet album donne l'impression de traiter du racisme, il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg. le propos dénonce surtout – et la scène d'ouverture est explicite là-dessus – le laisser-faire, l'extinction du cerveau, l'absence de révolte. À plusieurs reprises les victimes de Nepel poseront la question aux autres personnages, censés être leurs amis et leurs frères d'armes : pourquoi être resté les bras ballants ? pourquoi n'être pas intervenu ? Il est là, le coeur du propos, le leitmotiv de l'histoire, plus que le racisme lui-même : l'absence de réaction pour des raisons x, y ou z, toujours de mauvaises raisons qui font que le racisme perdure autant à causes des racistes que de ceux qui les laissent faire.
Lien : https://unkapart.fr/les-tuni..
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