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Critique de AkaLoupiote_com


Aujourd'hui, en exclusivité mondiale, je vous révèle ma technique pour découvrir des livres de référence et d'auteurs décédés à peu de frais : rôder dans les Emmaüs et lieux assimilés…
Les prix (et l'éthique, puisque rien n'est neuf), défiants toute concurrence, je peux me laisser aller à acheter « tout ce qui me dit vaguement quelque chose » et ressortir pour quelques euros avec plus de livres que ma table de chevet ne peut en contenir. Bonus : les livres qui, une fois lus, ne se révèlent pas dignes d'encombrer ma bibliothèque, je les rend à Emmaüs. L'avantage énorme par rapport à la bibliothèque, c'est que ça peut être 8 ans plus tard à 300 km.

Donc Cavanna, un peu comme « Agamemnon » et « Guy Lux », ça me disait bien quelque chose, mais honnêtement pas plus que ça. Je précise à l'intention des ignares de mon espèce que c'est - selon wikipédia - un écrivain, journaliste et dessinateur humoristique.

J'ai vraiment adoré le ton, la plume et les dessins ! François Cavanna nous brosse sa vision de la préhistoire humaine avec une malice d'autant plus rafraîchissante que le livre, sans jamais renoncer à une ironie mordante, laisse transparaitre une forme de déception à l'égard de l'humanité. L'auteur décrit ici, avec le sérieux d'une voix off de documentaire, les humains comme de consternants animaux : turbulent, autocentrés, violents même mais pourtant un peu attachants. (un peu)

En revanche, j'adhère nettement moins à l'omniprésence d'un humour potache typique des années 70. A L'instar des gendarmes à saint Tropez, on sent l'excitation pré-pubère de la France pré-giscardienne qui s'encanaille en abusant un peu plus de que de raison du ressort comique « poil & nichons », juste parce que « désormais on a le droit ». Mais, quand on réalise qu'aux US ce sont les années 2010 la grande période du « tous à poils » dans les fictions, séries et autres Games of thrones, on se dit qu'on peut bien pardonner à François Cavanna son excès d'enthousiasme !
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