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Critique de Livrespourvous
Maria Callas est un mythe, la seule Diva du vingtième siècle, et ce, malgré ses rivales. Et tout ça en 20 ans de carrière alors que d'autres en ont consacré plus du double. Ainsi lorsqu'on passe devant sa dernière habitation, au 36 avenue Georges Mandel (Paris), reviennent en mémoire le Casta Diva, l'air de la Wally, la délicieuse Rosine du Barbier de Séville, la Tosca, Médée,...
René de Ceccatty analyse précisément la vie de la Callas. Tout d'abord, la naissance à New-York, le poids de la mère et de la soeur aînée, l'enfant préféré, puis l'enfance à Athènes, l'adolescence ingrate et l'apprentissage musical pendant la guerre. Ensuite, la révélation italienne et les années de triomphe jusqu'à sa rencontre avec Onassis. Ainsi en 20 ans de carrière, la Callas a interprété un nombre impressionnant d'opéras, jusqu'à finalement y laisser sa voix.
Les hommes sont passés mais avait-elle l'envie ou la vocation de les retenir , Son mari Meneghini était trop vieux pour elle. Onassis était un muffle, il lui fallait des jouets luxueux mais en tragédien grec, il n'aimait que lui et dans une moindre mesure, ses deux enfants. Visconti ? Pasolini ? Ils étaient trop homosexuels pour tenter une aventure avec elle.
Finalement, ce désert affectif l'arrangeait. La Callas avait ses deux chiens et surtout le chant. Et sur la fin de sa vie, qu'elle eut bien courte, l'espoir de revenir sur scène, réclamée par toutes les scènes prestigieuses, même celles qui l'avait honnie comme la Scala de Milan.
La discipline, l'exigence, l'acharnement et la certitude d'être une cantatrice exceptionnelle soustendent la vie de Maria Callas. Et la fin est si brutale que le mythe grandit encore plus vite, d'autant qu'on soupçonne un suicide et que son urne funéraire est volée. Déjà trente ans que Maria Callas est morte. Pourtant, et René de Ceccatty le montre très bien, elle demeure une icône car elle a su démocratiser le chant classique et accueillir un vaste public qui dépasse les simples mélomanes ou les initiés.
Ceccatty décrit parfaitement le monde classique et cette biographie est vive, rapide, juste et sincère. Une vie défile avec ses misères, son quotidien, l'amour, les rêves assouvis, la réalité destructrice. le mythe Callas y est trituré, déstructuré pour ressortir encore plus fort.
Lien : http://livrespourvous.center..
René de Ceccatty analyse précisément la vie de la Callas. Tout d'abord, la naissance à New-York, le poids de la mère et de la soeur aînée, l'enfant préféré, puis l'enfance à Athènes, l'adolescence ingrate et l'apprentissage musical pendant la guerre. Ensuite, la révélation italienne et les années de triomphe jusqu'à sa rencontre avec Onassis. Ainsi en 20 ans de carrière, la Callas a interprété un nombre impressionnant d'opéras, jusqu'à finalement y laisser sa voix.
Les hommes sont passés mais avait-elle l'envie ou la vocation de les retenir , Son mari Meneghini était trop vieux pour elle. Onassis était un muffle, il lui fallait des jouets luxueux mais en tragédien grec, il n'aimait que lui et dans une moindre mesure, ses deux enfants. Visconti ? Pasolini ? Ils étaient trop homosexuels pour tenter une aventure avec elle.
Finalement, ce désert affectif l'arrangeait. La Callas avait ses deux chiens et surtout le chant. Et sur la fin de sa vie, qu'elle eut bien courte, l'espoir de revenir sur scène, réclamée par toutes les scènes prestigieuses, même celles qui l'avait honnie comme la Scala de Milan.
La discipline, l'exigence, l'acharnement et la certitude d'être une cantatrice exceptionnelle soustendent la vie de Maria Callas. Et la fin est si brutale que le mythe grandit encore plus vite, d'autant qu'on soupçonne un suicide et que son urne funéraire est volée. Déjà trente ans que Maria Callas est morte. Pourtant, et René de Ceccatty le montre très bien, elle demeure une icône car elle a su démocratiser le chant classique et accueillir un vaste public qui dépasse les simples mélomanes ou les initiés.
Ceccatty décrit parfaitement le monde classique et cette biographie est vive, rapide, juste et sincère. Une vie défile avec ses misères, son quotidien, l'amour, les rêves assouvis, la réalité destructrice. le mythe Callas y est trituré, déstructuré pour ressortir encore plus fort.
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