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Critique de Derfuchs


Quand commence cette histoire Sherlock Holmes vient de disparaître, entrainé dans sa chute, à Reichenbach en Suisse, par le professeur Moriarty, son plus grand rival et ennemi.
Watson trouve l'appartement de Baker Street dévasté alors que Madame Hudson, la logeuse, était absente.
C'est Mycroft Holmes, le génie, le cerveau; le frère de Sherlock, qui a vidé l'appartement selon le testament de ce dernier.
C'est pour faire disparaître toute trace de dépendance à la drogue de Sherlock qu'il a été procédé ainsi.
Watson n'acceptant pas le suicide présumé de S. Holmes décide d'enquêter sur la famille de celui-ci.

C'est une bonne idée que cette recherche d'identité familiale de Holmes, c'est surtout nouveau car si l'on connait les aventures du héros londonien racontées par Watson, le lecteur ne sait rien ou peu des antécédents du détective.
D'ailleurs si Moriarty est, communément, défini comme le plus grand rival de Holmes, il n'apparait, à ma connaissance (je peux me tromper) que dans une seule et unique aventure.
L'idée de Cécil, l'auteur, de faire effectuer ce périple au bon docteur est sensationnelle à mes yeux car, pour ce faire Watson est appelé à détricoter ce qu'il a, auparavant, conté et ce, avec, dans ce premier tome, une bien belle surprise. Cela risque, mais ça se verra plus tard, de remettre en doute la publication de ces nouvelles dans le Strand magazine.
Le noir et blanc apporte une dimension supplémentaire au Londres du XIXème siècle. Les dessins ni trop réalistes ni trop conventionnels sont de bon aloi et intéressants.
Le tout se laisse lire avec intérêt sauf qu'écrire à l'encre noire sur du gris anthracite c'est difficilement lisible - conseil : utiliser une loupe!




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