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Critique de DreamBookeuse


Je n'avais pas encore lu de romans de la collection Pépix des éditions Sarbacane mais…Punkette et Poupoune ? Rien que le titre de la série déjà me plaisait, me faisait délicieusement sourire et me renvoyait dix, quinze ans en arrière. Pépix est donc une autre collection (ma fétiche étant Exprim' uhuh) des magistrales éditions Sarbac' adressée cette fois-ci aux enfants ou jeunes ados entre 8 et 12 ans. Parmi leurs romans on connaît surtout le Journal de Gurty par Bertrand Santini, les aventures d'un chien à mourir de rire. Des textes qui mêlent des grands caractères pour faciliter la lecture et des illustrations pour prendre de petites inspirations. C'est frais, énergique et complètement barré. Punkette & Poupoune a été présenté comme la nouvelle série à la hauteur du Journal de Gurty et je dois dire que je n'ai pas été déçue du voyage ! Signée par Benoît Minville (l'auteur, entre autre, de Héros une duologie que j'avais énormément appréciée) et dessinée par Ced, le premier volume ne manque pas de tendresse.

Avec moi, vous avez surtout l'habitude des chroniques à rallonge, mais sorry ici elle sera courte : J'ai adoré !
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Bon ok peut-être pas aussi courte que ça, mais sur un roman d'un peu moins de 200 pages, écrit en une police somme toute assez grosse et entrecoupé des dessins – tordants – de Ced, je ne peux guère m'étaler comme j'en ai l'habitude. Punkette et Poupoune c'est donc l'histoire de deux soeurs survoltées, rieuses, pleines de vie qui passent des samedis z'électriques avec leur père alors que leur maman travaille. le samedi c'est donc des goûters crêpes -parce que les gâteaux achetés la veille ne sont finalement pas si ouf que ça -, des rigolades et beaucoup beaucoup de bêtises, surtout quand le riff s'en mêle, le tout raconté par Nola avec un brin d'insolence et parfois par Vinca avec innocence.

Comme toutes les soeurs Vinca et Nola passent donc leur temps à se « discuter », terme inventé pour dire que ça commence en discussion puis fini en dispute, et donc à faire tourner en bourrique leur père dont le dessin représente indéniablement Benoît Minville. On sent que l'auteur y a mis beaucoup de lui, de sa vie, et surtout de sa famille. Ça transparaît de partout, dans la vraisemblance des anecdotes, dans leurs mini jeux, de ceux qu'on invente qu'entre parent – enfant et qui diffèrent de famille en famille. Et puis ses filles sonnent vraies, réalistes depuis leurs caprices, leur jalousie et leur égoïsme à leur tendresse et leur féminisme naissant. Ajoutez y une pincée de « dess metal » et cela donne un cocktail explosif mais incroyablement drôle.

En résumé

J'ai adoré me plonger dans cette bulle de naïveté et de combativité, me retrouver dans leur quotidien plein de discutes, leur amour aussi et la tendresse qui les lie tous ensemble. du point de vue de l'adulte c'est le côté maternel qui ressort ou bien le goût de l'enfance aussi, comme une petite madeleine de Proust. D'un point de vue d'un enfant, je pense que ce roman peut aussi être reposant tout en interrogeant certaines situations, ou relations.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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