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Critique de melina1965


Ecrire après la Shoah...


Paul Celan est né à Czernowitz -en Bucovine, province actuelle de l'Ukraine-, en 1920. Sa vie et son oeuvre sont marquées par la persécution des Juifs : ses parents meurent dans un camp nazi, il est lui-même l'un des survivants d'un camp moldave.

S'il est reconnu comme le plus grand poète juif et le plus grand poète de langue allemande du 20ème siècle, il écrit une poésie universelle, un cri contre l'inhumain poussé dans une langue qui est celle-là même des bourreaux mais à laquelle il redonne vie en l'ouvrant vers le salut et la rédemption.

Bien qu'il compose une poésie difficile d'accès et hermétique, il est celui qui écrit :
« A UN QUI SE TENAIT DEVANT LA PORTE, un
soir :
à lui
j'ouvre ma parole »
et c'est ce qu'il fait pour chaque lecteur qui veut bien accepter de se laisser conduire par les mots sur un chemin qui va de l'obscurité vers la réhabilitation de l'« espèce humaine ».


La très intéressante postface de la traductrice, Martine Broda, éclaire les différents aspects symboliques de la rose dans ce recueil. Ses « métamorphoses prouveront que le livre fait ce qu'il dit qu'il fait, que sa composition est un trajet, un itinéraire. Il est une quête, et il trouve quelque chose ou arrive quelque part ».
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