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Critique de PatriceG


Correspondance Cendrars-Miller 1934-1959. Un suisse et un américain, lequel est traduit de l'américain vers le français.

Avantage dans cette correspondance et ce n'est pas parce que deux écrivains de dimension supérieure s'écrivent : on a vu trop souvent des échanges publiés se réduisant à la voix unilatérale d'un seul parce que c'est lui qu'on vise en fait, c'est d'avoir publié les voix intimes des deux grands amis qui furent tour à tour des auteurs maudits .. mais ils avaient suffisamment de matière pour se comprendre jusqu'à venir faire miroiter leur profonde complicité ..

Cet avantage a pu être possible puisque Cendrars a gardé tous les courriers échangés pendant ces 25 ans qui représentent un bail. Une chance dans la malchance cependant puisque la fille de Cendrars nous renseigne que son père ne gardait pas les lettres de ses correspondants et que ces mêmes correspondants avaient tendance avec un soin jaloux à conserver les siennes.

Cette rencontre déjà pour moi est la sûreté que ces deux amis s'entretiendront sur Dostoievski puisqu'ils l'appréciaient tous deux et que Cendrars avait séjourné longtemps en Russie. Et quand je dis apprécier pour Miller, c'était plutôt du niveau de l'adulation ..

Je me demande parfois si un autre avantage ne naît pas d'avoir une réputation sulfureuse (dans le domaine public) qui vue sous le sceau de l'amitié vraie prend des formes inverses, chastes et sobres ? Ce qui est sûr c'est que mon sentiment sur la question sur ceux qui affichent la vertu en façade et qui se révèlent pourris à l'intérieur ou dans la vie moche qu'ils nous cachent ne plaide pas pour ces derniers !
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