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Critique de Juin
Je ne sais pourquoi je n'avais pas oublié ce fait divers. Un instituteur pédophile qui "officiait" dans l'Eure et surtout dans l'indifférence générale depuis des années. Ce livre largement autobiographique raconte cette histoire, sordide et tellement incroyable.
Découpée en 3 chapitres cela commence par l'histoire de l'auteur dont le père vient de mourir Un père alcoolique, violent et une enfance chaotique marquée par la peur et les coups.
" C'était désormais manifeste : la mort s'intéressait à moi de beaucoup trop près, et personne, ni parent, ni voisin, ni copain, ni médecin, ni prof, ni flic, ni Dieu bien évidemment, personne ne lui intimerait de reprendre ses distances."
Pus vient l'histoire de ce village X dont on retrouve vite le nom dans les journaux qui relatent l'affaire. Description du lieu et surtout une galerie de personnages assez étonnants, risibles par moment mais aussi assez désespérants. L'auteur est gonflé, mais vise juste pour dire l'ignominie.
Et puis arrive l'affaire. Jean-Yves Cendrey "enquête" sur les bruits qui circulent. La Supérieure ( c'est ainsi qu'il appelle la directrice) ne bouge pas...
Ni l'inspecteur d'académie. Il se fera justicier lui-même en amenant l'homme chez les gendarmes. Voilà l'affaire est lancée...
Ensuite ce sera le procès que nous raconte l'auteur. Cendrey a quitté ce village de l'Eure avec sa femme ( Marie NDaye) et leurs enfants. Les adultes ont été pathétiques, les enfants des proies faciles. Mais pas les siens signalent certains, alors pourquoi s'est-il occupé de cette histoire se sont-ils étonnés?
C'est sordide évidemment, vu le sujet, c'est aussi plein d'enseignement sur l'attitude de l'éducation Nationale, de la justice et des témoins indirects....
Sale histoire, tristement vraie ce qui la rend encore plus écoeurante.
L'écriture de Jean-Yves Cendrey est assez étonnante, très fluide et claire et à la fois perturbante et surprenante. Ce Il qu'il emploie déstabilise.
Chroniques d'un village de la honte, une plongée dans l'infâme, traité avec courage par l'auteur. Les jouets vivants est un titre terrible.
Découpée en 3 chapitres cela commence par l'histoire de l'auteur dont le père vient de mourir Un père alcoolique, violent et une enfance chaotique marquée par la peur et les coups.
" C'était désormais manifeste : la mort s'intéressait à moi de beaucoup trop près, et personne, ni parent, ni voisin, ni copain, ni médecin, ni prof, ni flic, ni Dieu bien évidemment, personne ne lui intimerait de reprendre ses distances."
Pus vient l'histoire de ce village X dont on retrouve vite le nom dans les journaux qui relatent l'affaire. Description du lieu et surtout une galerie de personnages assez étonnants, risibles par moment mais aussi assez désespérants. L'auteur est gonflé, mais vise juste pour dire l'ignominie.
Et puis arrive l'affaire. Jean-Yves Cendrey "enquête" sur les bruits qui circulent. La Supérieure ( c'est ainsi qu'il appelle la directrice) ne bouge pas...
Ni l'inspecteur d'académie. Il se fera justicier lui-même en amenant l'homme chez les gendarmes. Voilà l'affaire est lancée...
Ensuite ce sera le procès que nous raconte l'auteur. Cendrey a quitté ce village de l'Eure avec sa femme ( Marie NDaye) et leurs enfants. Les adultes ont été pathétiques, les enfants des proies faciles. Mais pas les siens signalent certains, alors pourquoi s'est-il occupé de cette histoire se sont-ils étonnés?
C'est sordide évidemment, vu le sujet, c'est aussi plein d'enseignement sur l'attitude de l'éducation Nationale, de la justice et des témoins indirects....
Sale histoire, tristement vraie ce qui la rend encore plus écoeurante.
L'écriture de Jean-Yves Cendrey est assez étonnante, très fluide et claire et à la fois perturbante et surprenante. Ce Il qu'il emploie déstabilise.
Chroniques d'un village de la honte, une plongée dans l'infâme, traité avec courage par l'auteur. Les jouets vivants est un titre terrible.
