Un bon roman, qui s'approche ďune blessure enfouie familialement et nationalement. La démarche m'a rappelé celle de Mendelsohn dans les Disparus, mutatis mutandis. Lu après
les Soldats de Salamine et comme en complément sur la même thématique avec une démarche presque semblable. le style m'a plu même si je partage l'impression parfois de longueur et de maigreur de la "révélation" , lue dans quelques critiques ici. le contexte d'avant la guerre est bien rendu, et son déclenchement infernal où les hommes se retrouvaient prisonniers d'un engrenage tragique.
Un regret cependant : si la superbe référence à l'Odyssée explique profondément le récit, celle à l'Iliade, tout aussi efficace, paraît erronée. Achille est bien plus complexe et ne meurt pas dans l'Iliade. L'Achille évoqué est celui du mythe et non celui d'
Homère.
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