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Critique de philteys
Tout d'abord, un grand merci à Babelio, Masse Critique et aux éditions Paquet de m'avoir fait découvrir cet album et ses auteurs.
L'histoire tient en quelques lignes : Tin Lizzie, c'est d'abord le surnom donné à la célèbre Ford T. En 1908, le grand-père du narrateur, Jake Lebey en reçoit le premier exemplaire dans cette région isolée du Mississippi. Contre l'avis de Rhod, son régisseur, le grand-père la destine à devenir un tracteur. Profitant de l'absence du maître de la plantation, Rhod entraînera Jake et un troisième larron, Louis, dans une escapade clandestine. Leur destination : New Bay, petite ville où se produit une célèbre chanteuse dans laquelle Rhod reconnaît Becky, la jeune fille à qui il n'a jamais déclaré sa flamme. Bien entendu, cette aventure va changer le cours de leur vie à tous.
Ce premier album d'un diptyque met en place des personnages qui nous touchent par leur côté très humain : Jake est un gosse très obéissant mais qui, devant l'attrait de l'inconnu, n'hésite pas à mentir et culpabilise de la situation. Rhod ne comprend pas que l'on veuille transformer un bijou automobile en tracteur et désobéit sciemment à son patron. Revoir sa belle ne suffit pas à gommer toutes ses réticences. Quoique... Louis est un peu le faire-valoir burlesque des deux autres : il est gaffeur comme pas deux et par son obstination à commettre l'irréparable, finit par rendre l'aventure encore plus dangereuse et donc plus intéressante pour nous lecteurs. D'autres personnages tournent autour de ceux-là, bien campés et toujours avec un aspect attachant.
Les auteurs viennent apparemment du dessin animé : est-ce pour cela que nous naviguons dans un récit enlevé, un dessin virtuose et des décors grandioses ? Tout est parfaitement abouti dans cet album même si le scénario nous offre un petit air de déjà vu. Peut-être le second tome permettra-t-il de gommer cette impression ? On cite souvent en référence à cet ouvrage le "magasin général" de Tripp et Loisel. Personnellement, le dessin me fait parfois penser à Plessix avec peut-être un tout petit peu moins de finesse.
Il s'agit en tout cas, dans l'abondance de la production de bd, d'un ouvrage sympathique et d'un certain humanisme. Comme la qualité graphique est au rendez-vous, je ne saurais que le conseiller aux lecteurs de tous âges.
L'histoire tient en quelques lignes : Tin Lizzie, c'est d'abord le surnom donné à la célèbre Ford T. En 1908, le grand-père du narrateur, Jake Lebey en reçoit le premier exemplaire dans cette région isolée du Mississippi. Contre l'avis de Rhod, son régisseur, le grand-père la destine à devenir un tracteur. Profitant de l'absence du maître de la plantation, Rhod entraînera Jake et un troisième larron, Louis, dans une escapade clandestine. Leur destination : New Bay, petite ville où se produit une célèbre chanteuse dans laquelle Rhod reconnaît Becky, la jeune fille à qui il n'a jamais déclaré sa flamme. Bien entendu, cette aventure va changer le cours de leur vie à tous.
Ce premier album d'un diptyque met en place des personnages qui nous touchent par leur côté très humain : Jake est un gosse très obéissant mais qui, devant l'attrait de l'inconnu, n'hésite pas à mentir et culpabilise de la situation. Rhod ne comprend pas que l'on veuille transformer un bijou automobile en tracteur et désobéit sciemment à son patron. Revoir sa belle ne suffit pas à gommer toutes ses réticences. Quoique... Louis est un peu le faire-valoir burlesque des deux autres : il est gaffeur comme pas deux et par son obstination à commettre l'irréparable, finit par rendre l'aventure encore plus dangereuse et donc plus intéressante pour nous lecteurs. D'autres personnages tournent autour de ceux-là, bien campés et toujours avec un aspect attachant.
Les auteurs viennent apparemment du dessin animé : est-ce pour cela que nous naviguons dans un récit enlevé, un dessin virtuose et des décors grandioses ? Tout est parfaitement abouti dans cet album même si le scénario nous offre un petit air de déjà vu. Peut-être le second tome permettra-t-il de gommer cette impression ? On cite souvent en référence à cet ouvrage le "magasin général" de Tripp et Loisel. Personnellement, le dessin me fait parfois penser à Plessix avec peut-être un tout petit peu moins de finesse.
Il s'agit en tout cas, dans l'abondance de la production de bd, d'un ouvrage sympathique et d'un certain humanisme. Comme la qualité graphique est au rendez-vous, je ne saurais que le conseiller aux lecteurs de tous âges.
