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Critique de BazaR
Parfois je mets du temps à percuter. Je viens enfin de comprendre que Gilles Chaillet veut, à travers Vasco, nous raconter un pan réellement historique bien que revu à sa sauce.
Ainsi Cola di Rienzo a vraiment existé, et sa véritable histoire s'inclut bien dans la présente version imagée. Comme raconté dans cet album il a vraiment été tribun de Rome ; il a vraiment vu sa popularité s'effondrer et dû s'enfuir une Rome revenant à son bon vieil ordre seigneurial.
L'intérêt de l'album est de proposer une version complotiste qui a poussé Cola à perdre les pédales, à se voir plus divin qu'homme. Vasco l'accompagne, enquête, découvre, essaie de pallier l'inévitable, l'inéluctable Histoire. le scénario est bien ficelé, et le lien avec les événements historiques en font un récit qui ne peut être totalement manichéen. Il en a l'apparence pourtant – les « méchants de l'histoire sont bien identifiés et présentés sans niveau de gris – et il m'a fallu un moment pour changer ma grille de lecture, d'un récit avec des bons et des méchants vers un récit vrai ou vraisemblable.
Gilles Chaillet est toujours très bon dans les décors urbains et les habits d'époque. Cependant son trait n'est pas à la hauteur des scènes d'action beaucoup trop statiques et maladroites. de même, je trouve ses dialogues artificiels. Ils ont tendance à m'extirper du récit au lieu de m'y plonger plus profond.
Mais le récit donne envie de se renseigner plus avant sur cette Italie médiévale que l'on connaît finalement assez peu. Et ça c'est un très bon point.
Ainsi Cola di Rienzo a vraiment existé, et sa véritable histoire s'inclut bien dans la présente version imagée. Comme raconté dans cet album il a vraiment été tribun de Rome ; il a vraiment vu sa popularité s'effondrer et dû s'enfuir une Rome revenant à son bon vieil ordre seigneurial.
L'intérêt de l'album est de proposer une version complotiste qui a poussé Cola à perdre les pédales, à se voir plus divin qu'homme. Vasco l'accompagne, enquête, découvre, essaie de pallier l'inévitable, l'inéluctable Histoire. le scénario est bien ficelé, et le lien avec les événements historiques en font un récit qui ne peut être totalement manichéen. Il en a l'apparence pourtant – les « méchants de l'histoire sont bien identifiés et présentés sans niveau de gris – et il m'a fallu un moment pour changer ma grille de lecture, d'un récit avec des bons et des méchants vers un récit vrai ou vraisemblable.
Gilles Chaillet est toujours très bon dans les décors urbains et les habits d'époque. Cependant son trait n'est pas à la hauteur des scènes d'action beaucoup trop statiques et maladroites. de même, je trouve ses dialogues artificiels. Ils ont tendance à m'extirper du récit au lieu de m'y plonger plus profond.
Mais le récit donne envie de se renseigner plus avant sur cette Italie médiévale que l'on connaît finalement assez peu. Et ça c'est un très bon point.
