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Citations sur Mes bibliothèques (26)

J'ai toujours acheté des livres, ne fût-ce que quelques-uns, ne fût-ce qu'un par mois ou tous les deux mois. Quand je me suis marié, j'ai cru que j'allais pouvoir en rassembler un certain nombre - mes livres à moi, que je pourrais annoter, dont je pourrais corner les pages, des livres que je pourrais serrer, froisser, dont je pourrais caresser la reliure en écoutant ce bruissement plus doux encore que celui des feuilles d'arbres dans une forêt - celui des pages d'un livre.
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Les livres sont ce que nous avons de meilleur en cette vie, ils sont notre immortalité.
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Les livres, c'est aussi un monde qui ne nous trahit jamais.
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Stéphan Zweig dit que les livres sont "un monde disparate et dangereux". Nul ne contestera la justesse de cette définition. J'ajouterai que les livres, c'est aussi un monde qui ne nous trahit jamais. Notre âge nous dicte nos goûts, il limite et focalise notre perception. Selon les différentes époques de notre vie, nous cherchons et nous trouvons des choses différentes dans le même roman. Je sais très précisément ce que je cherchais dans -Mont-Oriol - de Maupassant à dix ans, à quinze, à vingt, à quarante et à cinquante ans. (p.52)
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La lecture en prison a ses particularités : là-bas, on ne retient rien. Toute l'attention, toute la force de l'esprit sont concentrées sur les interrogatoires, sur l'instruction de "l'affaire", sur l'adaptation psychologique à la prison, à son mode de vie, à ses habitudes et à ses maîtres. (...)
La lecture pouvait seulement distraire et encore, très peu, vraiment à peine, et pas suffisamment pour apaiser l'âme agitée du prévenu.
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Les années 30, c'était l'époque de la collectivisation à outrance et des camps, l'époque des dénonciations élevées au rang d'exploits, l'époque de la cruauté et de la lâcheté devenues des signes de sagesse.
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Je ne me rappelle pas avoir appris à lire, et j'ai l'audace de croire que j'ai toujours su.
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C'est à cette bibliothèque et à Korjenevski que je dois d'avoir comblé au moins en partie des failles de plusieurs années dans le domaine de la lecture, des connaissances et du travail intellectuel, failles qui constituent, en fait, l'objectif véritable de toute condamnation, de toute politique d'emprisonnement.
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Les livres sont des êtres vivants. Ils peuvent nous décevoir, nous distraire. Il y a dans la vie de tout homme cultivé un livre qui a joué un grand rôle dans son destin. Bien souvent, ce n'est pas du tout l'œuvre d'un génie, ce n'est qu'un livre ordinaire d'un auteur moyen. Pour deux générations de Russes, ce fut Le Taon de Voynitch. Pour moi, le livre qui marqua mon destin fut Ce qui n'arriva jamais de Ropchine, que j'ai lu en 1918. Aujourd'hui encore, j'en sais par cœur bien des passages.
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Le mot «livre» nous semblait inconnu, peut-être même n'avait-il jamais existé, mais il contenait, de même que le mot «journal», quelque chose d'infiniment important qui nous était inaccessible.
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