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Critique de Litteraflure


Vice est vif. La prose court à la vitesse d'une Ford Mustang. Autant prévenir tout de suite, c'est plus qu'un roman, c'est un objet multimédia avec des postures « making of » de l'auteur et la playlist des titres à la fin.
Esperanza a quarante balais et un taux de désirabilité supérieur à la moyenne. Elle n'a voulu ni de la carrière politique de son homme ni des absences qui la caractérisent et finissent par avoir raison de son mariage. Madame se cherche, entre fausses joies et plans cul, à lo(u)voyer entre vrais « bad boys » et faux « nice guys »; l'entre deux, paraît-il, n'existerait pas. Elle veille à ne pas laisser les sentiments précipiter sa confusion. Comme le faisait remarquer Bob Dylan (p129), « love » est un mot trompeur, de quatre lettres, comme la plupart des grossièretés, fuck, cunt, shit… Quand on est belle et sexy aux États-Unis, on a la vie compliquée. Celles qui veulent sortir du rang en payent le prix, car les bonnes âmes ont la gâchette facile. Dès qu'il vous arrive un truc, personne ne s'étonne, parce que « les femmes comme elles »…
Vice est souvent jubilatoire avec de grands moments de lucidité (ex : p12, p41, p128) et des tirades désabusées bien envoyées.
La même histoire dans les Deux-Sèvres, je ne suis pas certaine… mais là, ça fonctionne. Je n'ai même pas été saoulée par la multitude des citations et des phrases en anglais. Au contraire, ça m'a amusée, comme voir un film en langue originale et me dire que la VF aurait été catastrophique.
Bilan : 🌹🌹
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