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Critique de Yendare


J'avais lu dans l'ensemble beaucoup d'avis très positif sur les romans de Becky Chambers notamment sur son roman “l'espace d'un an”, premier tome de la trilogie les voyageurs récompensé notamment par le prix Hugo de la meilleure série littéraire en 2019. de quoi finir par me rendre assez curieux pour le rajouter à ma PAL ainsi que le court roman que constitue Apprendre, si par bonheur.

Il aurait pu y rester encore longtemps mais quand je suis tombé dessus en médiathèque mis en avant sur une étagère avec l'encart nouveau, je n'ai pas hésité à emprunter ce dernier pour le lire au format papier. Ce fut une lecture assez surprenante, j'ai trouvé le tout vraiment très calme, posé, je dirais presque apaisant. On est à l'opposé ici des romans d'action à gogo ou on tourne les pages avec frénésie pour connaître la fin de l'intrigue.

Présenté sous forme de rapport, de journal de bord, Ariane O'Neill, ingénieur de vol du vaisseau Mérian nous raconte. Elle nous raconte son voyage dans l'espace d'une planète à l'autre y étudiant les différentes formes de vie avec ses trois compagnons de voyage, sa famille. Elle nous raconte cette vie dans l'espace si loin de la Terre, ses pensées, ses envies, son travail et les recherchent menées avec ses compagnons. le mélange fonctionne bien, dans ce roman tranche de vie Becky Chambers décrit de bien belle manière les relations et la psychologie de ces 4 astronautes auxquels on finit au fil des pages par s'attacher. Quatre personnages très différents mais soudés que l'on ne peut que trouver très humain.

Moi qui n'ai guère de connaissance scientifique, je me suis surpris à prendre plaisir à lire les quelques brèves explications scientifiques que l'auteure insère dans ce texte, cette dernière ayant trouvé le juste dosage pour que cela ne devienne jamais rébarbatif et ne me sorte de ma lecture. J'ai apprécié également les questionnements que ce court texte nous invite à faire, sur le transhumanisme, sur l'intérêt et tout l'argent dépensé dans la découverte spatiale quand il y a déjà tant à faire sur Terre.

J'ai finalement terminé ce roman le sourire aux lèvres regrettant même qu'il n'ait pas été un peu plus long tout en me disant qu'en l'espace d'un peu moins de 150 pages l'auteure avait réussi à aborder avec talent une belle palette de sujets.

Apprendre, si par bonheur fut donc une belle lecture et rencontre avec la plume de l'auteure que je lirai de nouveau dans les prochains mois avec l'espace d'un an que j'espère apprécier autant que ce court petit texte.
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