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Critique de Doralex72
Dans La première épouse, l'autrice de L'Allée du Roi laisse Catherine narrer son divorce.
Mariée à un mari volage dont elle se doute bien qu'il la trompe depuis des années, elle ne s'est pourtant jamais doutée qu'un jour il la quitterait pour une autre. Elle, l'épouse docile, naïve et effacée, prend l'annonce de la séparation en pleine face. Il n'y croit pas, elle ne veut pas y croire. Elle n'a rien vu, elle n'a rien perçu des mensonges de son mari, elle n'a pas remarqué qu'il avait retiré son alliance. Son mari lui annonce sa volonté le soir de leur vingt-cinq ans de mariage. Plutôt qu'un repas de fête, c'est le début de l'enfer qui commence pour elle.
Durant près de trois cent pages, elle refait le fil de sa vie, de se qu'elle a raté, de ce qu'elle aurait pu faire. Elle dresse la liste de ce va changer pour elle. Un peu à l'image de la chanson « Quand tu danses » de Jean-Jacques Goldman, elle « dresse la liste de ce qu'on ne sera plus ».
Il y a beaucoup de regrets et de remords dans ses propres, beaucoup d'amertume aussi. Cette femme m'a fait beaucoup de peine car on la sent à fleur de peau. Son divorce est proprement un cataclysme.
Mais, il faut être honnête, l'ensemble est peut-être un peu long et redondant. Elle se répète – c'est peut-être l'émotion – et le tout n'est pas très vivant car il n'y a que très peu de dialogues.
Mariée à un mari volage dont elle se doute bien qu'il la trompe depuis des années, elle ne s'est pourtant jamais doutée qu'un jour il la quitterait pour une autre. Elle, l'épouse docile, naïve et effacée, prend l'annonce de la séparation en pleine face. Il n'y croit pas, elle ne veut pas y croire. Elle n'a rien vu, elle n'a rien perçu des mensonges de son mari, elle n'a pas remarqué qu'il avait retiré son alliance. Son mari lui annonce sa volonté le soir de leur vingt-cinq ans de mariage. Plutôt qu'un repas de fête, c'est le début de l'enfer qui commence pour elle.
Durant près de trois cent pages, elle refait le fil de sa vie, de se qu'elle a raté, de ce qu'elle aurait pu faire. Elle dresse la liste de ce va changer pour elle. Un peu à l'image de la chanson « Quand tu danses » de Jean-Jacques Goldman, elle « dresse la liste de ce qu'on ne sera plus ».
Il y a beaucoup de regrets et de remords dans ses propres, beaucoup d'amertume aussi. Cette femme m'a fait beaucoup de peine car on la sent à fleur de peau. Son divorce est proprement un cataclysme.
Mais, il faut être honnête, l'ensemble est peut-être un peu long et redondant. Elle se répète – c'est peut-être l'émotion – et le tout n'est pas très vivant car il n'y a que très peu de dialogues.
