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Critique de Minimouthlit


Il n'y a pas à tergiverser : ce roman est un thriller pur et dur. le jeu se met en place dès le début du livre et la montée en puissance vers l'horreur est rudement bien menée. On alterne les points de vue du personnage principal, Kaylee, avec les histoires des autres élèves du lycée. de cette manière, on parvient au fur et à mesure à remettre en place les différentes pièces de puzzle et à comprendre vers quel dessein se dirigent les actions que doivent accomplir les utilisateurs du réseau. On est rapidement plongés dans les enjeux du roman et au bout de quelques pages, on ne sait déjà plus en décrocher. J'adore cette sensation ! Dès lors, j'ai dévoré ce roman en à peine deux jours tellement l'histoire était prenante.

L'histoire est si addictive qu'on arrive même à pardonner l'autrice d'avoir créé quelques personnages bien caricaturaux. Eh oui, Joelle Charbonneau a utilisé tous les profils types d'élèves qu'on peut rencontrer dans n'importe quel roman, série télé, film se déroulant dans un lycée. Il y a la cheerleadeuse et le footballeur populaires et imbus d'eux-mêmes, le gamin harcelé à l'école à cause de son acné ou encore l'accro aux jeux vidéo qui voit en Need la possibilité de jouer les héros. le dernier m'a d'ailleurs un peu dérangée, car en créant ce personnage, l'autrice remet en lumière l'idée, ou plutôt l'excuse, qu'on ressort après chaque fusillade aux États-Unis : l'idée que les jeux vidéo rendent violents. Cette manière de penser a l'art de m'agacer. Je suis toutefois passée au-dessus, car j'étais convaincue par le scénario et étais prête à laisser passer ces personnages un peu trop faciles. Tout comme j'ai laissé passer le message moralisateur en arrière-fond du roman visant à rappeler aux jeunes lecteurs à quel point internet peut être dangereux et qu'il faut bien tout vérifier avant de s'engager dans quelque chose.

Mais malheureusement, malgré tout ça, Need a fini par me décevoir. En effet, à l'instar de King's Game, si le livre est convaincant dans son ensemble, il perd toute sa crédibilité dans les 30 dernières pages. La fin part dans tous les sens et ne paraît absolument pas réaliste. C'est vraiment dommage. Je tiens cependant à vous rassurer : si, contrairement à moi, vous avez adoré King's Game jusqu'au bout ou d'autres histoires dans le même registre, il y a fort à parier que Need arrivera à vous séduire !
Lien : https://minimouthlit.com/201..
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