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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette BD de la collection Signé de l'éditeur Le Lombard, est une suite à Little Tulip, un premier épisode mettant en scène au goulag puis à new York l'exécuteur des voleurs dans la loi, Pavel.
20 ans plus tard, Pavel exerce la profession de tatoueur à New York, en veillant de loin sur la montagne de muscles qu'est devenue sa fille adoptive Azami, une flic qu'il faut pas chercher…
Mais l'excès de stéroïdes a rendu Azami stérile. Elle trouve par hasard un bébé abandonné dans une poubelle dans les bas-fonds de New York, et se met en tête de le garder. Sauf qu'avec ce petit bout de chou arrivent les ennuis. le gosse est lié à un trafic de sang pompé sur les plus pauvres des New Yorkais. Un trafic contrôlé d'anciens de la Kolyma. le monde est petit. Les guerres de territoires entre bandes russes reprennent en plein Big Apple et Pavel et Azami s'y retrouvent mêlés malgré eux.

Pas mal de violence, une visite intégrale des égouts et autres planques de paumés de New Yok, et un peu de magie chamanique par dessus tout cela.

Si le scénario est un peu dingue, les personnages principaux ont des caractères affirmés qui font passer l'incroyable. Les dessins sont du pur Boucq, mais les choix de couleurs agressives m'ont un peu perturbé. Un traitement noir et blanc serait presque plus efficace.
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Je suis toujours surpris par Boucq, qui parvient à me donner envie de lire ses BD alors que je suis assez peu satisfait de leurs déroulés et surtout leurs conclusions. Ce fut le cas avec Little Tulip, Bouche du diable ou ses séries humoristiques qui m'ont souvent laissés assez mitigé. L'incursion du fantastique me semble souvent mal dosé, tandis que les récits se concluent trop vite à mon goût, avec des facilités que je n'aime pas.

Et dans "New York cannibals", je retrouve un peu tout ça … mais en mieux. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je trouve que pour une fois, là, ça marche. le récit prend plus le temps et se permets toujours des facilités scénaristiques qui font grossières quand on y repense, mais ça marche. Je me suis laissé porter par le récit, par les personnages assez touchants. C'est classique dans le déroulé, sans grande surprises lorsqu'on connait les récits que Boucq a fait dans le New-York des années 80/90, mais le fantastique arrive par petites touches qui ne m'ont jamais paru forcées. Les protagonistes sont attachants par leur façon d'être, Azami est une montagne de muscle au grand coeur, Paul est le vieux tatouer qui sait toujours s'y faire question bagarre, l'albatros qui joue son rôle de second efficace et un peu Deus Ex Machina … C'est convenu dans les personnages, mais allez savoir pourquoi, je trouve que ça fonctionne. Que le récit est cohérent, alors même que je vois les grosses ficelles du scénario. Peut-être est-ce par une utilisation plus parcimonieuse de ces ficelles, ou par des gueules qui marquent et en même temps font un peu "trop". Je ne sais pas trop pourquoi, mais je suis plus satisfait de cette lecture que les autres du duo d'auteurs.

Maintenant, je ne dirais pas que c'est la BD du siècle, mais elle est plaisante à lire et m'a entrainé dans son univers. Il y a des facilités, des personnages convenus, mais ça fonctionne. C'est comme un bon block-buster, on se pose et on apprécie, sans trop se poser de questions. En tout cas, je me suis laissé porter allègrement et j'en ressors satisfait. Oui, parfois ça marche sans que je ne comprenne pourquoi. Tant mieux !
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La grande pomme, années 90.
La loi s'arrange ac les malfrats...
"L'héroïne" de cette histoire, flic aux bons états de service adepte de musculation et d'anabolisant tombe sur un bébé déposé dans la rue. Elle vient d'apprendre sa stérilité provoquée par ses consommations stéroïdiennes.
Elle a été elle même recueillie plus jeune par un exilé de l'URSS, ayant subit le joug communiste et l'internement au goulag dans sa jeunesse.
S'en suit l'escalade violente sur fond de trafics en tous genres lorsque le passé ressurgit dans les limbes new-yorkaise.
C'est crasseux à souhait.
Tempo enlevé pour cette bande dessinée, dessins expressifs et couleurs percutantes.
L'histoire accroche, se tient bien par le scénario et l'illustration fait le reste pour passer un bon moment de lecture et découvrir des aspects de la nature humaine sans limites.
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Quoi de plus intriguant qu'une couverture montrant la force musculaire d'une adulte et la fragilité d'un bébé qu'elle tient dans les bras?
Boucq a adapté le récit de Jérôme Charyn afin de donner aux lecteurs une dimension bédéiste de cette histoire policière distillée de magie. Les deux auteurs avaient déjà travaillé ensemble en créant Little Tulip et son tatoueur Pavel.
Ici Azami est une culturiste adoptée par un ancien du goulag Pavel. Celui-ci est sollicité à ses dépens par le colonel Vizir pour fabriquer de faux billets américains.
Tandis qu'Azami, policière à New-York pourchasse Anna-la Hyène, une gouine qui possède le bar La Kolima.
La jeune chinoise va découvrir des trafics odieux qui marchandisent les corps des pauvres et des bébés. La filière extrêmement lucrative alime le goût du jeunisme des plus riches.
Ce véritable business souligne donc une morale éthique inexistante de personnes dont la vie humaine n'a aucune valeur.
Cette bd aux multiples rebondissements est superbement illustrée par des cadrages cinématographiques qui donnent une sensation de vitesse aux mouvements des personnages. Les dessins sont très minutieux surtout les bas-fonds de la ville tentaculaire.
Pour donner plus de mystère la magie blanche et noire s'installent dans le récit sortant le lecteur du réalisme violent de nos villes.
Je me suis laissée embarquer par cette histoire d'humains en péril de mort et cet univers du camp soviétique de la Kolima à la ville souterraine de New-York.
Une autopsie révélatrice d'un monde impitoyable.
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Pavel du goulag sibérien est désormais Paul Le tatoueur new-yorkais. Il mène une petite vie tranquille, avec sa fille adoptive Azami, devenue une policière body-buildée (et bien sûr tatouée). Rendue très probablement stérile par l'abus de stéroïdes, la voilà qui tombe sur un nourrisson abandonné dans une poubelle. Il ne lui en faut pas plus pour y voir un moyen de combler ses envies maternelles... et s'embarquer avec Paul dans une spirale d'ennuis, mêlant agences secrètes et trafiquants de la pire sorte.
Jerome Charyn et François Boucq nous proposent une suite de Little Tulip à la fois très différente, par son implantation dans les bas fonds new-yorkais, et dans une certaine continuité, avec ces personnages tout droit ressortis du goulag et ce mélange de violence concrète parsemée de magie. Les dessins de Boucq sont assez singuliers, mais je suis maintenant bien habitué à son style parfaitement maîtrisé. le scénario flirte bien sûr avec l'invraisemblable, mais l'ensemble se lit très bien comme on regarderait un film policier mêlé de fantastique.
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Une flic pleine de testostérone. Un tatoueur qui a connu le goulag pour père adoptif. Un bébé trouvé dans une poubelle pour assouvir des envies de maternités. Mais on est à New-York. Alors les embrouilles sont à tous les coins de rue. Des fantômes du passé qui resurgissent. du trafic d'humains.
Une histoire noire. Des dessins détaillés, des personnages aux visages expressifs (cela me change de mes dernières lectures). Une mise en page classique au service de l'histoire.
Se lit comme un thriller ou un bon film.
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J'ai beaucoup aimé parcourir cette BD qui fait suite à Little Tulip. le duo d'auteurs sont à la hauteur de leur réputation, ces 150 pages ont défilé à vitesse grand V, le suspens, l'atmosphère qui se dégage, la beauté de certaines planches, les bas-fonds de New York, tout est à la fois juste et surprenant.
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Si la fin de Little Tulip m'avait un peu déstabilisé avec cette arrivée soudaine et inattendue de fantastique, ici au moins je savais à quoi m'attendre !

Nous retrouvons Pavel et Azami des années après la fin de Little Tulip. Azami, flic bodybuildée sous stéroïdes, va tomber, alors qu'elle poursuit un braqueur, sur un bébé dans une poubelle. Ce qui va grandement modifier son quotidien, et bien au-delà de ce qu'elle imagine de prime abord.
En parallèle, un retour inattendu ramène les miasmes du goulag au coeur de New-York. L'occasion de découvrir de nouveaux personnages issus de l'enfer de la Kolyma.

Les dessins de Boucq sont toujours aussi splendides et se balader dans New-York par son biais est un grand plaisir.
Les personnages sont pour le moins détonants !

De belles planches pour une histoire qui, à défaut d'être inoubliable, réserve de "beaux" moments.
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Coucou les 🧐 curieux,
Lecture d'une BD recommandée par la team bandes dessinées de L'Astrolabe à l'occasion de Melun aime le 9ème art.

Une BD en forme de polar sombre qui nous entraîne dans les entrailles de la grosse pomme : ruelles sales, bars aux pratiques étranges, église désaffectée et égouts qui cachent un autre monde.
Une BD d'aventures à la limite du fantastique. Un mélange des genres auquel je ne m'attendais pas.
Il existe d'autres titres des auteurs précédant ce volume mais ne pas les avoir lus avant ne gène en rien la lecture de ce tome.
À lire si vous aimez les ambiances urbaines un peu noires, les personnages atypiques et un dessin réaliste.
Lien : https://www.facebook.com/mam..
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Ce New York Cannibals joue sur plusieurs histoires qui vont toutes ce rencontrer en une seule. de la magie, un enfant abandonné, le temps du goulag et une organisation secrète, cela donne un cocktail plutôt surprenant mais qui fonctionne dans l'ensemble.

Je suis allé dessus sans avoir lu Little Tulip et cela ne m'a pas dérangé lors de ma lecture, ce titre se suffit très bien à lui-même.
J'ai trouvé le scénario plutôt bien construit dans l'ensemble malgré tous les points de départ. J'avais peur d'un "trop de choses" et sans comprendre ou le tout se dirigé et cela n'a pas été le cas. J'ai plutôt regretter la présence de la "magie" dans le titre qui casse un peu l'intrigue policière à mon goût et qui apporte un côté "facile" à la résolution.

Graphiquement c'est un style particulier. J'ai personnellement été repoussé quand je l'avais feuilleté dans un premier temps et en allant dessus pour l'histoire, je me suis vite habitué au style.
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